ARTE FLAMENCO - Lundi
Le Festival ARTE FLAMENCO est commencé, pour la trentième fois. Un bel anniversaire que nous allons fêter tous ensemble, dans tous les coins de la ville, en festival officiel et festival off, avec tellement d'activités diverses qu'il est impossible de tout voir, il faudrait avoir trois clones, et encore!
Les petites photos, les petits carnets, les jolies boites vous attendent au Village du Festival, présentés par leur créatrice : Martine Chenais. Non contente d'être photographe, elle a également suivi une formation pour faire des reliures précieuses. Il ne faut pas toucher, mais vous pouvez regarder, et c'est sublime d'inventivité, d'originalité! Et tout est à vendre, à des tarifs abordables.
(Je rappelle à mes amis que mon anniversaire est bientôt.)
Deux styles de photographes.
Maria Pages est venue parler de son spectacle, qu'elle est heureuse de présenter en ouverture du 30ème festival. Il parle du temps et du monde dans lequel nous vivons. Du temps qui passe, elle a 104 ans (ou alors juste 54 mais avec son accent on comprend 104), de qu'est ce que l'art et pourquoi c'est comme ça. En passant par Platon, mais aussi Marguerite Yourcenar dont elle dit "nous pensons ce qu'elle écrit, mais nous n'avons pas toujours la capacité à le formuler."
Maria Pages parle parfaitement français, et c'était un plaisir de l'écouter. Elle aussi est très heureuse d'être là, et de partager des moments avec Maria Pages, cette Maestra en danse, super pro, géniale comme directrice. Bref elle va tout prendre de ce que Maria pourra lui donner.
INSTANTANÉS
30 ans de festival Arte Flamenco vus par les photographes
au musée Despiau-Wlérick
30 ans de festival Arte Flamenco vus par les photographes
au musée Despiau-Wlérick
UNA ODA AL TIEMPO
Le premier spectacle s'est tenu à l'Espace Mitterrand. Un grand ballet où Maria Pages a pu mettre en scène le temps, les saisons, la temporalité, sa vision du monde. Même le "3 de mayo 1808" était représenté! Elle a également secoué énergiquement son châle, ce qui m'a donné envie de l'embaucher pour dépoussiérer chez moi. C'est vrai qu'elle est particulière Maria Pages, grande, puissante, un peu masculine, mais elle nous a offert un spectacle extraordinaire, digne d'une ouverture de gala, que cet anniversaire méritait.
Photos Laurent Larroque, tous droits réservés
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