JEANNE CHERHAL ENTRACTE à MUGRON

Tandis qu'elle chantait, mi-assise mi-debout devant son piano sur ses talons Louboutin, en première partie dans un pantalon fluide et dos-nu, en seconde partie en minirobe dorée digne des soirées de l'ambassadeur, le public masqué transpirait sur et sous le masque. Par charité elle nous a demandé si ça allait, qu'on avait l'air un peu plus vifs que des poireaux cuits.
Elle a alterné chansons plus ou moins connues de son répertoire, avec une chanson hyper connue de... Dalida "parle plus bas". Et dans ce piano-voix l’œuvre apparait dans une toute autre dimension qu'interprétée par la chanteuse égyptienne. Je ne connaissais pas non plus "la force de l'amour" bel hommage aux mamans.
 Ce concert était celui de l'ouverture mais également de la fermeture de la saison culturelle de Mugron. C'est dire la pression qui s'exerçait sur les épaules frêles mais musclées de la chanteuse Jeanne Cherhal!
Je me serai joyeusement passée des spots dans la gueule lors d'une chanson qui parle de viol, après tout, ce n'est pas nous qui étions en garde à vue!
Sinon c'était très chouette, avec ce plaisir d'enfin revoir un concert, après ceux des arènes du Moun à l'automne dernier, cette sensation quand on sent la musique vivante vibrer dans notre colonne vertébrale par le biais des fauteuils et des amplis (les arènes de béton vibrent peu).
Plaisir un peu contrarié par la présence du couvre-feu, et mon œil sur la montre, qui calculait le nombre de chansons pour le rappel, puis la sortie organisée de la salle, rangée par rangée. Puis aller jusqu'à ma voiture, près du kiosque où des gens avaient un gros chien qui aboyait sur un monsieur qui promenait un petit chien, j'en ai profité pour me glisser dans ma voiture avant qu'il ne me remarque (le gros chien). Il était 22h33 lorsque j'ai démarré, je me suis dit que c'était bon, Mugron n'étant qu'à une trentaine de kilomètre de chez moi.
Mais au bas du village, avant le pont sur l'Adour, un engin agricole roulait à 45 km/h. N'ayant sur ces routes non éclairées aucune visibilité, je l'ai suivi jusqu'à la sortie de LeLeuy, soit 14 km c'est à dire 18 minutes en écoutant Francis Cabrel. J'ai pu donc accélérer pour faire les 18 km suivants plus rapidement, mais l'heure fatidique était passée. J'ai donc prudemment tourné et monté la côte du Castéra, afin d'éviter les éventuels képis en centre-ville. Ouf !
C'était une belle saison culturelle que ce concert offert par Entracte Mugron, et tout spécialement dédié à Marie, qui l'avait organisé, et qui ne pouvait être là ce soir.





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