ARTE FLAMENCO 2022 jour 2

 

 LUCIA LA PIÑONA

 

 Décoration du Village, par le fleuriste de Saint Pierre du Mont

EXPO OLIVIER DECK AU CENTRE D'ART CONTEMPORAIN
 






    CONTRASTES
Peña Copas y Compas


LUCIA LA PIÑONA
"ABRIL"

Lucia La Piñona entre lentement dans le noir de la scène. Elle danse au ralenti, décortiquant patiemment chaque mouvement, un peu comme au Qi Gong (où je trouve parfois une similitude de mouvement de mains et de poignets). Elle se courbe en arrière, défiant Newton et ses lois, sa bata de cola la rendant plus adhésive au sol sans doute. La musique, ou plutôt le bruit, serait proche d'un hélicoptère arrivant pour nous sauver sur un sommet. J'imagine la hâte qu'il se pose. Sauf que nous ne sommes pas en danger, et ça me gave les oreilles. Finalement arrivent les guitares, produisant un son plus harmonieux. Trois chanteuses l'accompagnent, ainsi qu'un clavier, un batteur et un aux palmas.
Les chanteuses ne chantent pas « flamenco » on dirait plutôt la messe en latin, en fait je ne sais dans quelle langue elle chantent. Puis Lucia revient vêtue de blanc comme pour son mariage. Les chanteuses ont viré au chœur des vierges. Puis robe rouge pour célébrer la vie, et robe noire pour le deuil ? Ah non, on dirait plutôt une sortie en boite de nuit.
Bref une démonstration technique de toute beauté, sans oublier l'âme qu'a sû y mettre Lucia la Piñona. Une merveilleuse soirée !

Chorégraphie et danse : Lucia Alvarez "La Piñona" - Direction artistique : Pedro G Romero - Direction et composition musicale : Alfredo Lagos - Batterie et rythme : Perico Navarro - Clavier : Pepe Fernàndez - Chœurs : Irene Roman, Soraya Mèncid, Alicia Naranjo






































































ARGENTINA
"HABITAT"

Après le quart d'heure d'entracte, le temps que les techniciens changent micros et disposition de la scène, est entrée la belle Argentina.

Accompagnée de trois guitaristes : Bolita, Eugenio Iglesias, Jesus Guerrero et trois palmistes : Tomboto et les Mellis elle a interprété des classiques de son répertoire. Dans quelques chansons on retrouvait son amour pour l'Andalousie, dont Cadiz « el trocito de plata mas bonito de Andalucia ». Elle nous a dit être ravie d'être ici après ces années compliquées, a remercié Sandrine (Rabassa) qui l'avait déjà invitée en 2009. 2022 a pu se faire et nous voilà nous régalant de flamenco de nouveau. Hàbitat n'est pas un mot très flamenco, mais c'est celui qu'elle a choisi pour son spectacle. Merci Mont de Marsan, c'est un plaisir énorme d'être ici. Elle a interprété de sa puissante et mélodieuse voix une douzaine de chansons, nous faisant oublier l'heure, le temps, les saisons. J'espère qu'elle reviendra vite ! 
 
Guitares : Jose Quevedo, "Bolita", Eugenio Iglesias, Jesus Guerrero - Palmas y Jaleos : Torombo, Los Mellis. 









Les belles photos sont de Romain Tastet, les autres d'isadumoun.






 

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