ARTE FLAMENCO 2022 jour 3

 



PACO JARANA
"Flamencorio"

A attaqué son concert par un hommage à Riquenni, qui lui a offert cette solea.

Puis on a eu droit à des bulerias, des peteneras et d'autres soleas, voire même une approche jazzy par certains morceaux. Un concert passé très vite, trop vite. 

Sinon Paco Jarana portait des chaussures style slippers, privilégiant visiblement le confort au look. 


Percussions : Daniel Suarez, Antonio Coronel - Basse : Jose Manuel Posada "Popo" - Palmas : Jose Manuel "Oruco", Manuel Valencia.


EDUARDO GUERRERO

"Debajo de los pies"


Je dois avouer ma surprise, la fatigue du troisième jour du marathon flamenco aidant, je croyais voir un spectacle de chant. Et je vois une troupe qui porte ses habits dans les mains. Puis ils se déshabillent. Joli petit cul le Paco. Enfin ils ont gardé leurs sous-vêtements!!!  Et se sont tous habillé de blanc. Mais avec des vêtements… dé-structurés. Une chemise à quatre manches, avec un second col dans le dos, un pantalon avec deux bras, une culotte bouffante avec des bas de jambes resserrés, et la danseuse une bata de cola amovible. 

On va ouvrir un aparté : suis je la seule à voir dans cet habillement une vulve? Mais vraiment c’est flagrant. Bref elle s'est enroulée dedans, elle l'a prêtée aux garçons, elle la jeté, récupéré... (Fin de l’aparté)

Sur les trois cotés de la scène se déroulent des bandes de papier blanc, qui serviront de fond pour projeter des images, et d'encadrement.

Le chanteur, un jeune (ils étaient tous jeunes d’ailleurs) avec parfois un voile sur la voix à la manière de Demis Roussos (et gaillard aussi le type) a accompagné toutes les scènes d’une manière naturelle, fluide, c’était vraiment parfait. 

Je ne sais pas trop ce que ça racontait. La vie d’un village, le chant des grillons, les enfants qui jouent, les ados qui draguent, les jeunes qui se marient, les vieux qui meurent, avec parfois la mort qui te tape sur l’épaule et d’autre fois elle t’embrasse à pleine bouche. On entendait la pluie qui tombait à verse, et ce par trois fois. Mais ce n’était pas dans l’histoire, c’était le Moun qui se mouillait. Mais on a profité d’une éclaircie pour regagner nos pénates. 


 Danse : Eduardo Guerrero, Alberto Sellès, Sara Jiménez - Mise en scène et dramaturgie : Mateo Feijoo- Guitare : Joselito Acedo - Percussions : Manuel Reina - Chant : Ismael de la Rosa.


 


 


 


 


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