BAZAS ville et cathédrale


Dès l'âge de fer, Cossio, cité des Vasates, se développe sur un éperon culminant à 90 mètres dans l'actuel quartier Saint-Jean au nord-est de la cathédrale. Entourée de murailles dès le Vème siècle, Bazas s'agrandit des faubourgs de marchands de Notre-Dame-du-Mercadilh et populaires de Saint-Martin à partir du XIè siècle.
Jusqu'à la fin du XVème siècle la ville joue le rôle d'une forteresse. Depuis le siège des Vandales (vers 412) jusqu'à l'attaque protestante de la nuit de Noël en 1561, il n'est guère d'invasions (Vascons, Arabes, Normands) ou de conflits (guerre de Cent Ans, et de Religion) au cours desquels Bazas n'ait été prise ou menacée.
Du VIè siècle jusqu'en 1790, Bazas est le siège d'un évêché dont le diocèse recouvrait l'est du département actuel de la Gironde englobant les villes de Langon, La Réole et Casteljaloux. 

Depuis le XII è siècle la ville est une étape toujours très fréquentée sur la voie du Vezelay du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sa situation au carrefour d'anciennes voies de communication permettant de rejoindre le Languedoc vers l'Est, et la péninsule ibérique vers le Sud.


Porte du Gisquet : ancienne poterne des remparts nord, la poste a été restaurée en 1864 par Jules Mondet dans le style "troubadour" cher à Viollet-le-Duc. Elle est constituée de deux demi-tours coiffées d'une couronne de mâchicoulis, ajourée de fenêtres pseudo-gothiques et réunies par un mus reposant sur un cintre surbaissé en arrière duquel se trouvent une herse puis une voute.





Vieille maison ossature bois et torchis


La place du marché






Maison dite "de l'astronome" : construite vers 1530 pour les membres de la famille Fautoux, magistrats au Présidial, elle doit sa première appellation à sa curieuse décoration gothique constituée de la lune, du soleil et d'un personnage oriental coiffé d'un bonnet pointu. Son pignon à redent ou à pas de moineau qui rappelle les Flandres lui vaut aussi la dénomination de Maison Hollandaise.



Ancien couvent des Ursulines : En 1632 les Ursulines s'installent sur l'actuelle place des religieuses. Leur mission consistait en l'éducation gratuite des jeunes filles. Jeanne de Lansac de Roquetaillade fut leur première Supérieure. Vers 1850 elles s'établirent et rénovèrent ce bâtiment du Gisquet préablablement occupé par les Barnabites. La façade de la chapelle est de facture néo-romane.

Le bœuf de Bazas !
 L'édifice de l'ancien hôtel de ville fur bâti en 1488 et reconstruit en 1733.
Le fronton triangulaire est frappé des des armoiries de la ville.



La halle : dans sa forme actuelle, la halle a été construite en 1890 sur l'emplacement du premier marché qui datait de 1485. L'architecte Jean-Jacques Valleton a su répartir de façon élégante la pierre et la brique permettant de traiter l'éclairage naturel par des claustras en partie haute des maçonneries. Un arc d'inspiration arabe focalise le regard vers la très belle façade de l'ancien hôtel de ville.


Sarcophages mérovingiens

Outillage viticole







 Le lavoir des remparts



Sitôt qu'on sort du centre ville, on est en pleine campagne!





Casimir était à vendre...







le lycée Anatole de Monzie

la Cathédrale























Le samedi est le jour du marché!

Cette visite était organisée par la Société des Amis du Musée Despiau-Wlérick

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