MANIFESTATION pour la LIBERTÉ

A l'initiative de Esprit du Sud, plusieurs manifestations ont eu lieu dans le Sud-Ouest et le Sud-Est ce samedi 19 novembre : Alès, Arles, Auch, Bayonne, Béziers, Dax, Istres, Langon, Mont de Marsan, Nîmes, Pau et Perpignan, afin de faire passer au Président de la République une motion lui disant qu'on veut vivre chez nous sans que des gens qui n'y vivent pas nous imposent leur façon de voir.

Notre culture est comme elle est, nous l'aimons et elle est ce qui fait que nous vivons bien dans notre région. Tout le monde aura bien compris que derrière le député Caron et sous couvert de tauromachie, c'est toute une manière de vivre qui est remise en cause : chasse, pêche, gavage des oies et canards, élevage, équitation, animaux domestiques.

Les spécistes ne passeront pas chez nous, je ne me sentirais jamais l'égale d'un moustique, et je continuerais à les écraser sans vergogne.

Les gens qui ont parlé au micro n'ont pas évoqué les moustiques, sauf André Viard, mais tous ont condamné en masse le fait qu'on veuille nous interdire des choses, alors que nous n'avons jamais voulu les imposer aux gens ne vivant pas chez nous, ni même à ceux qui vivent chez nous !

Bref comme à dit très justement Christophe Andiné dans un très beau discours : si la loi est rejetée ce sera un petit pas pour les aficionados, un grand pas pour la liberté.

Les dames qui ont parlé, s'autoproclamant "aficionadas" m'ont bien fait plaisir : des années à entendre que seul "aficionado" existe, voilà les femmes s'emparant d'un mot et le féminisant : youpi!

Ont pris la parole dans l'ordre :Charles Dayot, maire du Moun, André Viard pour l'ONCT et l'UVTF, Pierre Lesparre pour Esprit du Sud, Colette Lacomme pour l'association des organisateurs du Sud-Ouest, Josiane Capin pour les peñas taurines montoises, Isabelle Brethes pour la jeunesse, Thomas Dufau représentant les toreros et Christophe Andiné pour la Commission Taurine Extramunicipale.

Après une promenade en ville, place St Roch, rue Gambetta, nous avons fini devant la préfecture où trois maires ont pris la parole : celui de Mont de Marsan, celui de Saint-Perdon, et celui de Roquefort, qui nous a bien fait rire, évoquant l'histoire de la "monumental des pins" construite par des bénévoles, sans architecte, sans plan, et sans permis de construire. Un autre temps!

Tandis que les élus entraient dans la préfecture, les manifestants se sont éparpillés dans une ambiance bon enfant.