Résumé des deux corridas de la seconde journée vicoise

Arènes de Vic Fezensac, dimanche 24 Mai : 
2 ème  corrida de la Féria 2015
Un toro  d’anthologie, :Cubano
Un grand élevage :Valdellan
Un torero au grand courage : Cesar Valencia
et Vic sera toujours Vic

6 toros de Valdellan (le quatrième s’est cassé une corne dès son entrée en piste et  a été substitué par un exemplaire du même fer)
Paulita : salut au tiers, silence
Medhi Savalli : silence, silence
Cesar Valencia : une oreille, une oreille  (Valencia blessé lors de la première entrée à matar, le toro est tué par Paulita
Vuelta au dernier
Toutes les arrastres ont été applaudies
Grande ovation pour le picador Yvan Garcia (cuadrilla de Valencia) auteur d’un tercio d’anthologie au sixième
Vuelta du mayoral
¾ d’arènes
Le Soleil a anticipé la qualité de la corrida et s’est invité en terres gersoises


Le dernier toro de Valdellan, répondant au nom de Cubano, va rejoindre les Garapito, Cornicorto, Pie de Lomo et Cantinillo dans le Panthéon des toros qui ont marqué l’histoire des arènes de Vic Fezensac
Avant lui sont sortis, cinq toros tout en muscle, superbement armés.  Avec des comportements variés, allant du très noble au manso très encasté, ils ont apporté cette étincelle et l’émotion qui font qu’une corrida reste dans la mémoire des aficionados présents
 A ce stade de la course, le public est content et pense avoir assisté à la corrida de la Féria
Sort alors du toril, un superbe toro noir, astifino qui cherche dès le début à être le patron de la piste. Cesar Valencia, jeune torero vénézuélien, s’arrime et arrive à la canaliser  la charge du Valdellan

Le tercio de piques qui suit est à classer dans la rubrique des tercios d’anthologie à montrer à tous les picadors (et en particulier à ceux des cuadrillas de Paulita et Savalli) qui nous avaient offerts jusque là un festival de rencontres calamiteuses voir assassines
Placé loin du cheval, le Valdellan charge à quatre reprises. Piqué (et c’est possible dans le morillo), il livre un combat de « titan » avec le cavalier et le cheval Tabarly. Le public est debout, la musique joue à chaque pique  Seule la troisième pique, avec désarmé du cavalier, est un ton en dessous Le toro aurait mérité de prendre une ou deux piques supplémentaires

Le Valdellan met en déroute la cuadrilla aux banderilles. A la muleta, le bicho est maître de la piste et le torero n’a que son cœur à lui offrir .Avec courage, le torero tire des séries à droite et à gauche souvent à la limite de l’accrochage. Le bicho va à mas et semble se soumettre .Le torero va faire la série de trop  Comme dans la série des « Cinq dernières minutes », le Valdellan découvre la clé du mystère. Il charge systématiquement sur l’homme et est très difficile à fixer pour l’estocade. Le drame que l’on sentait venir, finit par subvenir. Le matador est pris lors de la première entrée à matar, il doit d’être encore en vie à un quite à cuerpo limpio  de Savalli,


Cesar Valencia est emporté à l’infirmerie où sera diagnostiqué un traumatisme au genou, à la jambe et dans le dos. Paulita tue le grand toro qi se verra gratifié d’une vuelta, une vraie celle là. La cuadrilla au complet (piqueros et peones) fait la vuelta, trophée en main
Le public ovationne le mayoral, Vic est aux anges
Valencia avait déjà reçu une oreille grâce à une excellente faena face à un bon toro.
Paulita a fait illusion à son premier qu’il tue très mal. Face au sobrero, il restera sur le pico et gâchera un novillo très noble

Medhi Savalli, hors de forme et démotivé, passera à côté de deux toros qui ne demandaient qu’à offrir leurs oreilles



Organisateurs, publics ont le sourire aux lèvres  , mais les plus heureux sont les organisateurs d’Orthez qui ont programmé ,pour leur journée taurine ,une novillada matinale et une corrida vespérale de Valdellan en Juillet



Arènes de Vic Fezensac, dimanche 24 Mai : 
3 ème  corrida de la Féria 2015
Et l’ennui s’installa sur les gradins

6 toros d’Escolar Gil (le premier invalide a été substitué par un exemplaire du même fer)
Fernando Robleño : silence, silence
Alberto Aguilar : silence, silence
Rafael Cerro : silence, silence 
9/10 ème d’arènes
Le soleil est parti et la grisaille revient dans le ciel et dans les arènes et pas que dans le pelage des toros.
La présentation des Escolar est vicoise, mais le moral est nîmois.

Le résumé de cette course va être simple : pas grand-chose, rien et même moins que rien.
Les deux premiers Escolar Gil plus proches des moruchos que des toros braves ne permettaient rien.
Les quatre derniers avaient t une morphologie d’Albaserrada mais un comportement de Garcigrande.
Rafael Cerro n’était pas un bon novillero, il n’est pas devenu un bon matador. Il est incapable de tirer une série potable à ses deux adversaires dont un au moins était un vrai bonbon.


Au quatrième Robleño a aligné des passes mais son « opposant’ ne transmettait aucune émotion donc la faena a tourné dans le vide.

Le cinquième était d’une noblesse naïve et débile  Aguilar va enchaîner des séries sur le voyage, sans se croiser .La faena pueblerina réveille un peu le public qui somnolait sur les gradins. A défaut de grives on se contente de merles. Comme d’habitude Aguilar tue mal et le public se rendort.


Je sais , l’effet est facile mais après une matinée inoubliable ,l’après-midi est elle oubliable.

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