ARTE FLAMENCO lundi 3 juillet 17
Vernissage de "TRES" qui regroupait les œuvres de
Laura Moulié
Olivia Pierrugues
Prisca B
dans la salle d'exposition temporaire du Musée Despiau-Wlérick. A voir du 4 au 29 juillet.
Le président du Conseil Général et le président d'Arte Flamenco
Chantal Davidson a remplacé haut la main Geneviève Darrieussecq,
retenue à Paris à des fonctions nationales.
retenue à Paris à des fonctions nationales.
La déco du village du festival, toujours superbe!
Évocation de la vie et de l'époque de Silverio Franconetti, chanteur sévillan du XIXè siècle, et surtout inventeur des "cafés cantantes" où se produisaient des spectacles de flamenco qui auparavant étaient réservés à la sphère privée.
Le spectacle commence sans musique, à grands renforts de claquages de talons, de coups de chaise, de déplacements de décors. Passe un picador, peut-être Silverio l'a t'il été un temps dans sa jeunesse?
Puis des danses populaires, avec des castagnettes, de sobres robes couleur lin, terre, ocre, écru, c'était vraiment beau cette simplicité, loin du folklore à volants que l'on imagine quand on pense au flamenco. Elles ont fait les derviches tourneurs, c'était impressionnant!
Puis une danseuse avec une robe à bata de cola, couleur lie de vin, qui pouvait évoquer les vendanges, ou le vin coulant à flots dans les tavernes.
Puis le danseur gordito, Rafael Estevez, nous a fait un merveilleux solo de danse des poignets, sublime et envoûtant.
Les danseuses sont revenues avec des robes rayées comme des colonnes de Buren, d'autres avaient des carreaux ou bien des losanges, et des bas désassortis, comme si on était dans une autre dimension, passés de l'autre coté du miroir. Le chanteur racontait qu'il était allé à la fontaine, et qu'il avait pleuré dans l'eau, qui du coup était salée...
Puis des militaires, soldats, cris et marche au pas. Comme tous les soldats, ils étaient anonymes, et portaient pour le dire, des masques. Puis la mort, qui va de pair avec la guerre et les soldats.
Et le retour de la fête, de la corrida, de la joie... C'était très goyesque d'un coup! (et c'est bien l'époque de toute façon)
Valeriano Paños était si près du bord de scène qu'on l'entendait haleter.
Puis Rafel Estevez/ Silverio est revenu pour mettre en scène ses danseurs, dans une curieuse chorégraphie où il semblait animer des marionnettes au ralenti.
Et puis c'était fini, deux heures passées comme un souffle.
Sur scène ils étaient 16, dont 5 filles, deux guitaristes, deux chanteurs.
Pour en savoir plus sur la genèse du spectacle, clic!
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