Petit hommage à Florian Greck ce grand Monsieur Montois
Au moment d’écrire le bilan de la temporada 2015, je me
proposais de faire un brindis à Florian Greck.
Cyrano, autre gentilhomme gascon, m’a interpellé :
«Sachez jeune homme que dix mots pour rendre hommage à ce
grand homme landais, c’est un peu court ! » Et de me donner une leçon d’écriture :
Moi, Cadet de Gascogne j’aurais écrit :
Avec admiration : « Tant
de choses faites en une vie si courte, quel talent ! »
Avec respect : « Tant
d’unanimité et d’amitié réunies autour d’une même personne, dans ce monde de
division, quelle réussite ! »
Avec étonnement : « Réussir
à faire pleurer tous ces gaillards habitués à la rudesse des terrains de rugby,
quelle émotion! »
Avec frustration : « Ne
pas vivre d’autres moments de fêtes et de toros à ses côtés, quelle déception !»
Avec assurance : « Savoir
que, tel San Firmin, il protègera avec son capote céleste les coureurs d’encierros
et ceux du callejon, quel soulagement !»
Avec regret : »Qu’il ne
puisse bercer cet enfant, son enfant,
qui va bientôt naître avec des mots pleins de tendresse entrecoupés de doctes enseignements
(No Domecq, No Fundas), quel dommage ! »
Avec colère « Que la camarde
se soit trompée dans sa mission prenant une vie bien plus tôt que prévu, quel
scandale ! »
Avec crainte : « Etre à
la hauteur de ce qu’il a été pour ceux qui vont continuer ce qu’il a initié, quel
difficile challenge ! »
Puis la voix de Florian, s’est
fait entendre disant « Pourquoi êtes vous triste ?Moi Taurino et Hestayre j'aurais écrit avec
humour : Se couper la coleta, avec un no hay billetes et une sortie a
hombros, quel talent ! »
Oui avec humour, car c’est l’image
que je veux garder de Florian. Grand aficionado, hestayre montois impliqué à tous les
niveaux de la préparation et l’animation de la Fête. Il a surtout été un bon
vivant ,un vrai gascon dont les bons mots apaisaient les tensions et
contribuaient à créer cette joie collective que les provençaux appellent l’Estrambord. Et je pense qu’à ces larmes, qui l’ont sûrement touché, il aurait préféré les grands éclats de
voix et de rire de ces heures passées ensemble à refaire le monde des toros.
Nous nous sommes beaucoup
étreints et avons beaucoup pleuré ce jeudi.
Les africains, dans leur grande
sagesse, ont pour coutume après le temps du deuil de réunir les amis du défunt
et de faire une grande fête autour des passions de celui qui est parti.
Alors pourquoi ne pas tous se
réunir un jour de corrida , faire un apéro
et des agapes ,dignes de celles vécues avec Florian , puis sur les gradins voir
courir les toros en lui laissant une place entre nous (et dans nos cœurs)……………
Merci Monsieur d'avoir associé votre amical talent à un être de qualité. Mme Jarry Annie, ancienne maîtresse d'Ecole maternelle de Florian
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