COUP DE SANG A MONT DE MARSAN
L'interview
Bonjour Isabelle, on vous appelle « isa
du moun » sur les réseaux sociaux, présentez vous aux
lecteurs.
Bonjour, après avoir été longtemps
la fille de mon père, parfois la femme de mon mari, je suis moi.
C'est à dire ?
Eh bien à Lit-et-Mixe ou bien à
Bergonce, j'étais « la fille à Hubert », et un jour
j'ai entendu en parlant de mon père « c'est le père
d'Isabelle » et ça m'a bien plu, de n'être pas seulement la
fille à Hubert, ou l'épouse de Michel. "isa du moun" c'est moi, sans avoir le nom de mon père ou celui de mon mari.
Votre mari est buraliste ?
Oui, dans le rue du cinéma Royal. Et
avant lui son père était buraliste.
Et donc, vous êtes buraliste ?
Par force ! J'ai travaillé
pendant six ans à la mairie de Saint Pierre du Mont, quand c'était JP. Jullian le maire. Ensuite j'ai
cherché un autre job, mais passé 50 ans, personne ne vous convoque
en entretien d'embauche.
Comme ça, ça laisse du temps pour écrire.
Comme ça, ça laisse du temps pour écrire.
Parlez nous de ce « coup de sang
à Mont de Marsan »
Sous prétexte d'un polar, on fait le
tour de la ville pendant les fêtes de la Madeleine. C'est une sorte
de photographie de la ville des années 2000/2010. Les lieux
existent, mais l'histoire racontée n'a jamais existé. C'est pure
fiction.
Les protagonistes de l'histoire
existent, eux ?
Oui et non. Le commissaire, les
policiers, le coupable sont issus de mon imagination. Je ne connais
pas les policiers, je ne connais pas leurs méthodes de travail,
j'espère d'ailleurs qu'ils ne liront pas, car s'ils tombent là
dessus, ils vont dire qu'ils ne bossent pas comme ça. Et heureusement, car le héros est un contemplatif qui attend que la solution arrive toute seule. Tout ça est issu de mon imagination.
Mais il y a des personnages réels. La maire de Mont de Marsan qui jette la clé des fêtes, on a pu le voir. Des potes qui exposent à l'espace Toréart, ceux qui font des tertulias, oui il y a des gens qui existent, et dont je parle. Mais je me sers de ce qui existe pour raconter des choses qui n'ont jamais eu lieu, c'est pour ça que les noms sont changés.
Mais il y a des personnages réels. La maire de Mont de Marsan qui jette la clé des fêtes, on a pu le voir. Des potes qui exposent à l'espace Toréart, ceux qui font des tertulias, oui il y a des gens qui existent, et dont je parle. Mais je me sers de ce qui existe pour raconter des choses qui n'ont jamais eu lieu, c'est pour ça que les noms sont changés.
Ah, donc en fait on ne parle pas de
Madame Darrieussecq.
Non, c'est une fiction, donc tous les
noms sont différents. Ça peut être amusant pour les gens d'essayer de
voir de qui je parle... peut-être !
Mais c'est surtout quelque chose de léger, je ne me prends jamais au sérieux, là non plus!
Mais c'est surtout quelque chose de léger, je ne me prends jamais au sérieux, là non plus!
Et il y aura une suite ?
Oui, en fait le premier livre contient
deux histoires, une qui se passe pendant les fêtes, et l'autre
pendant le festival flamenco.
Je suis en train d'écrire une troisième histoire, un meurtre pendant le Mont de Marsan Sculptures.
Je suis en train d'écrire une troisième histoire, un meurtre pendant le Mont de Marsan Sculptures.
Il sera bientôt en librairie ?
Non, prenez votre mal en patience. Je
n'ai pas que ça à faire d'écrire, je ne suis pas Amélie Nothomb
qui écrit le matin de bonne heure, moi je dors. Après j'arrose le jardin.
Merci, bonnes ventes alors!
Merci. On croise les doigts de pied, dans les claquettes c'est facile.
Merci. On croise les doigts de pied, dans les claquettes c'est facile.
Photo Guy Pessidous tous droits réservés
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