ARTE FLAMENCO 2023 jour 3 JOSE VALENCIA - ALFONSO LOSA
Olivier Deck, Lionel Niedzwiecki, Sandrine Rabassa, Serge Airoldi, Alfonso Losa, El Torombo, José Valencia, Fautos Olivares.
El Torombo fait le show !
El Torombo : "c'est un grand privilège d'être ici pour fêter mes 54 ans de flamenco, d'accompagner ces groupes de jeunes. C'est le flamenco de quartier, celui qu'on vit, c'est très important que les jeunes transmettent cette mémoire. Ce projet c'est aussi une projection de leur passé dans l'avenir. La chispa, l'étincelle, tout le monde l'a, mais pour que ça perdure il faut travailler."
D'où les allumettes, la chispa c'est le rouge, le bois c'est le travail. Il avait aussi une pince à linge géante pour pincer les côtes "aïe" et quand tu relâches les spectateurs font "olé"...
D'où les allumettes, la chispa c'est le rouge, le bois c'est le travail. Il avait aussi une pince à linge géante pour pincer les côtes "aïe" et quand tu relâches les spectateurs font "olé"...
José Valencia se souvient de sa première fois à Mont dé Marsan, en 1997, au Hall de Nahuques. C'était une année spéciale, sa rencontre avec El Terremoto dans les arènes, et les toreros qui s'entrainaient dans le ruedo.
Son spectacle de cette année, hommage à un humaniste andalou, Elio Antonio de Nebrija, créateur de la grammaire espagnole, sera chanté en latin. Première fois que l'on interprétera du flamenco en latin, mais c'est ainsi que Nebrija avait écrit des poèmes et autres récits. L'an dernier on a commémoré les 500 ans de sa disparition. "La musique sans parole c'est extraordinaire, mais les mots font l'union entre les individus et les cultures".
Son spectacle de cette année, hommage à un humaniste andalou, Elio Antonio de Nebrija, créateur de la grammaire espagnole, sera chanté en latin. Première fois que l'on interprétera du flamenco en latin, mais c'est ainsi que Nebrija avait écrit des poèmes et autres récits. L'an dernier on a commémoré les 500 ans de sa disparition. "La musique sans parole c'est extraordinaire, mais les mots font l'union entre les individus et les cultures".
Alfonso Losa veut remercier tout d'abord le festival, lui qui est venu ici étant enfant, avec Manuela Carrasco entre autre. Ce spectacle est une charnière dans son oeuvre, il y a eu un avant, il y aura un après. Il tente de trouver un langage compact et commun entre la danse espagnole et le flamenco, avec beaucoup d'improvisation. Par exemple dans la solea qui clôt la prestation, il a cherché l'humanité plutot que la rythmique codifiée. Sandrine Rabassa a eu un véritable coup de foudre pour son spectacle, il fallait absolument qu'il vienne ici, il est tout en délicatesse, une prouesse physique et athlétique, un shoot rassurant dans le flamenco actuel et pour l'avenir! Vivement ce soir!
José Valencia a commencé son spectacle par un chant à capella, et a poursuivi accompagné uniquement par des percus qui tapaient directement dans le ventre, ou dans le cœur. Puis sont venues les guitares. Il a remercié le public : ici c'est un peu sa seconde maison. Il a fini par un chant sur Lebrija, sa terre, ses parents. Entre les deux sa voix puissante nous a fait voyager, tant en latin qu'en espagnol.
Il était accompagné à la guitare par Juan Requenna et Pedro Maria Peña et aux percus par Manuel Masaedo.
Il était accompagné à la guitare par Juan Requenna et Pedro Maria Peña et aux percus par Manuel Masaedo.
Alfonso Losa est entré pour une danse lente sans musique. Omniprésent durant tout son spectacle, il était comme l'avait promis Sandrine Rabassa, délicat et moderne, alliant le flamenco avec la danse contemporaine, dansant en duo avec Concha Jareño, tandis que les chanteurs eux aussi chantaient en un merveilleux duo : El Bola et Sandra Carrasco.
Un spectacle formidable, j'ai vraiment adoré!!!! Et en plus du 4ème rang je voyais les pas des danseurs.
Quelle soirée!!!!!
Un spectacle formidable, j'ai vraiment adoré!!!! Et en plus du 4ème rang je voyais les pas des danseurs.
Quelle soirée!!!!!
photos GeeBee270, sauf les photos moches : isadumoun
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