Vic au fil des jours
Arènes de Vic Fezensac : première corrida de Féria
6 toros de Baltasar Iban , les deux derniers très typés Aldanueva pour
Curro Diaz : salut, une oreille
Morenito de Aranda : un avis et silence, une oreille
Juan del Alamo : silence, silence
Salut de la cuadrilla de Morenito de Aranda après le tercio
de banderilles du cinquième.
2/3 d’arènes
Première corrida où les toros ont brillé au cheval avant de baisser de ton au troisième tiers.
Les quatre premiers par manque de fond et d'une lidia qui ne les obligeaient pas à s'employer, le dernier , probablement le meilleur , est devenu invalide dès le début de la faena.
Dix sept piques , mais un seul vrai tercio , le dernier, avec de vraies mises en suerte.C''est peu et aurait du provoquer plus de réactions de la part du public .
Curro Diaz , qui n'est pas le torero type "vicois" a eu quelques détails à la cape à son premier et à la muleta au second. Il lui manque de peser plus sur les toros pour espérer s'imposer face à un tel bétail.
Morenito de Aranda a mal tué un premier toro vite parado . Il a su ,sans atteindre les sommets exploiter la noblesse du cinquième.
Rien à retenir de Juan del Alamo , mal servi avec le troisième et qui a vu le meilleur toro devenir invalide en début de faena..
Arènes de Vic Fezensac :
deuxième corrida de la Féria
Corrida Concours de Ganaderia
Manuel Quintas Resines :
toro manso sin casta, Luis Miguel Encabo silence
Los Maños : excellent
toro de vuelta avec un grand premier tiers qui baissera en fin de faena, Javier
Cortes, vuelta partagée avec le picador Gabin Rehabi
Hoyo de la Gitana, toro manso
con casta, Thomas Dufau salut
Martinez Pedres, noble limite
soso, Luis Miguel Encabo, salut
Flor de Jara, décasté, Javier Cortes salut
Pedraza de Yeltès bon toro,
Thomas Dufau, salut
23 rencontres avec la
cavalerie Heyral
Salut de Marco Leal à la
seconde et grande ovation à Antonio Molina
Prix au meilleur toro :
Los Maños
Meilleure brega :
Antonio Molina
Meilleur tercio de piques :
Gabin Rehabi
¾ d’arènes
Très intéressante corrida
concours avec un grand toro de Los Manos que n’a pas su tenir sur la distance
Javier Cortès . Trois tercios de piques
qui seront analysés dans la synthèse de la Féria Vicoise. Si Gabin Rehabi a été
fêté par le public et le jury ,dans un style moins brillant Nicolas Bertoli et
Curro Sanchez ont aux aussi très bien toréé.Pédrès
Encabo après avoir expédié le manso de Quintas Resines a hérité d'un Pédrès soso ,. La faena bien construite a fini par lasser par manque de transmission des deux acteurs.
Thomas Dufau a eu du mal à trouver sa place dans la corrida concours . Il a eu des difficultés pour mettre en suerte les toros au premier tiers . A la muleta , il est resté en dessous des possibilités du Pedraza de Yeltès.
Javier Cortès a marqué des points à Vic . Face à l'excellent Los Manos , il a su le mettre ,avec sa cuadrilla, en valeur . Intéressant à la muleta, il a eu du mal à s'imposer sa volonté dès que le toro a baissé un peu de ton. Pas grand chose à faire face à un mauvais Flor de Jara, dans les deux cas ,il tue mal.
Encabo après avoir expédié le manso de Quintas Resines a hérité d'un Pédrès soso ,. La faena bien construite a fini par lasser par manque de transmission des deux acteurs.
Thomas Dufau a eu du mal à trouver sa place dans la corrida concours . Il a eu des difficultés pour mettre en suerte les toros au premier tiers . A la muleta , il est resté en dessous des possibilités du Pedraza de Yeltès.
Javier Cortès a marqué des points à Vic . Face à l'excellent Los Manos , il a su le mettre ,avec sa cuadrilla, en valeur . Intéressant à la muleta, il a eu du mal à s'imposer sa volonté dès que le toro a baissé un peu de ton. Pas grand chose à faire face à un mauvais Flor de Jara, dans les deux cas ,il tue mal.
Arènes de Vic Fezensac :
troisième corrida de Féria
6 toros de Valdellan (+ un
sobrero du même fer en remplacement du sixième) pour
Domingo Lopez Chauves :
une oreille, silence
Jose Carlos Vengeas :
silence, vuelta contestée
Cesar Valencia :
silence, blessure
¾ d’arènes
A part un première faena
intéressante de Lopez Chaves , rien à retenir de cette corrida si ce n’est la blessure sérieuse de César
Valencia
Arènes de Vic Fezensac ,
lundi matin ,novillada non piquée
trois erales de la ganaderia
du Lartet , très bien présentés , donnant beaucoup de jeu Le second
,"exceptionnel" sera primée
d'une vuelta al ruedo.
Juan Antonio Romero : salut
au tiers
Baptiste Cissé : un avis et
une oreille
André Lagravère :un avis et
salut au tiers.
un quart d'arènes
Excellente initiative de la
part des vicois de programmer une non piquée le lundi de la Féria . Le public a
répondu en masse et est sorti très
satisfait des arènes. Le mérite en revient aux excellents erales de la famille
Bonnet avec surtout un très encasté second qu'il nous aurait bien plu de voir
avec un an de plus en piquée.
Juan Antonio Romero ,déjà vu
au Bolsin de Bougue, a été appliqué mais il a été débordé par un eral très
noble et aussi distrait qu'il n'a pas su canaliser et qu'il tue mal.
Baptiste Cissé a hérité d'un
exceptionnel eral , très bien présernté et très encasté. Le piint d'orgue d'une
faena de bons niveau seront deux séries très templées à droite , le novillo
humiliant jusqu'à toucher la piste des arènes.
André Lagravère s'est assagi.
il a posé sa tauromachie et construit une bonne faena face à un novillo noble
mais un peu faible qu'il tuera mal.
Le prix du triomphateur du
jour a été accordé à André Lagravère, décision contestée par le public et qui a
créé un malaise en piste et sur les gradins.
Arènes de Vic Fezensac :
quatrième et dernière corrida de la Féria 2016
6 toros de Victorino Martin
très inégaux de présentation, exigeants et très compliqués pour
Manuel Escribano :
division d’opinions, silence, palmas pour celui tué en remplacement de Paco
Ureña
Paco Ureña : ovation à
son départ à l’infirmerie après avoir tué le second toro
Manuel Jesus Perez Mota :
silence, deux avis et sifflets.
17 rencontres avec la
cavalerie Bonijol
Entrée 8/10 ème
Le fantôme des corrales a
encore frappé. Le quatrième toro, comme cinq autres lors de cette Féria, a
perdu un sabot en début de faena. C’est la valeur d’une corrida complète qui n’a
pas pu être lidiée dans des conditions normales. Après échange avec un ami
ganadero et un autre ami vétérinaire, le nouvel aménagement des corrales vicois, combiné avec des facteurs météorologiques
est à l’origine de cette épizootie. En attendant un plan d’action de la part du
CTV, il y aurait peut-être un geste à faire pour ceux qui pour le prix de
quatre n’ont eu que trois corridas et surtout préserver les Dolorès Aguirre de
septembre en le mettant dans les corrales élusates, par exemple.
Le public
est sorti déçu de cette Victorinade, très loin de ressembler à celle de la
Féria de Séville.
ASéville, les toros étaient braves et surtout nobles, à Vic les toros étaient exigeants et compliqués.
Face à ce bétail, il faut des
belluaires prêts à casser du toro pour pouvoir les dominer, ce que ne sont pas les toreros du jour.
Piquées,
presque tous trois fois et pas toujours très bien, les victorinos ne se sont jamais
employés sous le fer. et au dernier ont mené la vie dure à leurs
opposants.
Escribano a touché tout d’abord
un toro très vite compliqué à la muleta accrochant des deux côtés. La faena tourne court.
Son second perd un sabot La faena manque
totalement d’intérêt face à un animal diminué.
En remplacement de Paco Ureña
blessé, Escribano reçoit le dernier et essaie de construire une
improbable faena face à un toro
compliqué et exigeant. Mais n’est pas
Ruiz Miguel ou Robleño qui veut. Souvent mis en danger, il ne récoltera que
quelques applaudissements, tout à fait mérités en rentrant au burladero après
avoir échoué avec les aciers.
Paco Ureña, très attendu
après ses prestations de Madrid et Séville, reçoit avec talent son premier
Victorino, le double bien en début de faena puis se fait prendre lors d’une
série à droite.Blessé , il est trop diminué pour s'imposer. Il part à l'infirmerie après l'estocade.
Perez Mota l a été débordé par ses deux
adversaires sans arriver à résoudre les problèmes posés. Il tue très mal le
premier et manque d’entendre les trois avis au dernier. Sifflé à son retour au burladero,
il le sera aussi en quittant les arènes.
Avec le toro d'Escribano ,c'est le sixième qui perd un sabot en piste. C'est l'équivalent d'une corrida complète payée par les spectateurs qui n'a pas été lidiée . Il est étonnant que l'on est pas entendu "remboursez" .
Thierry Reboul
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