VINGT ANS de CHRONIQUES

 

Qui de mieux que Le Chat de Philippe Geluck pour illustrer cet anniversaire!
Oui voilà 20 ans, lors de la Madeleine 2001 nous décidions de créer un blog qui parlerait de la ville, et un peu autour aussi. Parfois je me dis que je dois être la plus vieille blogueuse de France...
Les chroniqueurs se sont succédés, les photographes aussi, mais il faut être franc : l'envie et la fraicheur des débuts ne sont plus là. Mon chroniqueur taurin a pris doucement la tangente, n'ayant rien écrit depuis juillet 2019. Je lui rends sa liberté, je crois qu'il préfère écrire pour Corrida-si, qui est mieux que Corrida-debout. J'aurai dû le revendre un peu comme au mercato, à Pierre Vidal, faudra que je lui en parle quand je le verrais.
Vingt ans de compte-rendu de corridas aussi. Un jour à Orthez, où nous étions avec Laurent Larroque, ils nous ont dit "la ville de Mont de Marsan, ils doivent être super contents de tout ce que vous faites pour eux gratuitement?" Ou bien à Dax, quand la télé Alegria me recevait avec les médias, comme si j'avais autant d'importance que la radio ou le journal local (je sais bien que non, je ne suis pas folle non plus). Je crois que nul n'est prophète en son pays.
Et puis les accréditations pour le photographe... Autant parfois c'est simple, autant pour en avoir au Plumaçon je n'ai pas dû m'adresser aux bonnes personnes.... Du temps de César (oui il y a 20 ans c'était lui le maire) c'est comme si nous n'existions pas, le sénateur-maire n'avait jamais dû toucher un ordi de sa vie. Ensuite sous Darrieussecq, il fallait passer dans le petit bureau à gauche en entrant dans le patio de caballos. Humiliation garantie. Phrases assassines, palco presse lâché avec mépris (l'emplacement est situé sous les clarines en plein soleil, pour un photographe pas vraiment l'idéal), tout ça après avoir attendu des heures. J'avais pensé qu'avec Dayot ça irait mieux : eh non! en 2019 il m'a promis que oui, mais on a vite vu qu'il promettait beaucoup et pschittt. Et cette année on a une excuse toute faite.

C'est vrai qu'il n'est pas très grand ce callejon, et que mon photographe est peut-être vacciné.

Alors non on ne va pas y aller. Du tout. Je vais partir camper en montagne et je ne reviendrais sur les gradins du Plumaçon que pour des concerts, de toute façon c'est moins décevant. Et puis j'en ai marre de me cuire le fondement sur du béton brûlant pour voir des toreros sans envie toréer des sardines sans corne. Tant pis pour la nouvelle commission taurine. De toute façon ils avaient lancé un concours pour le logo des arènes, on a jamais eu de réponse. Il parait que je suis arrivée deuxième, derrière un dessin humoristique. J'aurai décidément tout vu! Je vous le montre, je ne sais pas si j'ai le droit, mais bon, on ne sait plus rien. Passez vous les yeux au gel hydroalcoolique avant de regarder.


Vingt ans c'est aussi des rencontres, plein plein plein... Toute la bande de la Bronca Clandestina, celle d'Alegria, et puis les livres, plein plein plein, tellement que j'ai étendu la bibliothèque au grenier, et puis les soirées, plein plein plein, les vernissages, les discours (je ne peux plus en écouter un seul, je fuis), les investitures, les cérémonies officielles, les conseils municipaux et communautaires, les concerts plein plein plein, le flamenco plein les yeux... au fond je me dis que je vais arrêter, et parfois j'en reprendrais bien pour vingt ans de plus...

Voilà, bonne Madeleine, bon anniversaire les Chroniques du Moun, vingt ans c'est pas tous les jours!


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