Le SANCTUAIRE d'ARANTZAZU

 

 Le sanctuaire d'Arantzazu est caché au cœur des montagnes basques


Le nom provient (romantiquement) de la découverte d'une statue de la Vierge dans un bosquet d'aubépines par le berger Rodrigo de Balzategi qui se serait alors exclamé dans sa langue maternelle : "Vous dans une aubépine?"
Des bâtiments anciens qui ont précédé le sanctuaire construit entre 1950 et 1955 il ne reste rien. Saint Ignace de Loyola serait venu prier en 1522, mais depuis il fallait sans cesse agrandir les lieux car les pèlerins venaient chaque année plus nombreux.
Ce sanctuaire est un exemple d'art basque contemporain. Les architectes Sàenz de Oiza et Laorga ont après ce projet réalisé des édifices un peu partout en Espagne.
Les pointes hérissées rappellent les épines du végétal, et les apôtres, qui sont quatorze, n'ont été installés qu'en 1969, car le Vatican, qui n'avait pourtant pas investi un centime de peseta dans la construction de l'édifice a jugé que ces statues étaient inappropriées pour le lieu.
Quand on demandait à leur auteur, Jorge Oteiza, qui en plus d'être basque possédait le caractère d'un artiste pourquoi il avait mis 14 statues, il répondait "parce que je n'ai pas pu en mettre davantage" Bref, polémiques, puis le monde a un peu changé en 1968, même l'église, et donc les statues ont été installées contre la volonté du sculpteur, mais on a su le convaincre.



 
 
 
  
Les portes sont du sculpteur Eduardo Chillida





L'intérieur, sans colonne.
Plus grand retable d'Europe, œuvre en bois de Lucio Muñoz.
Le retable est muni d'une Vierge pivotante: elle tourne vers la salle durant les messes, et vers l'intérieur quand on veut aller la voir de près, l'accès se faisant  par un escalier.
Bien que découverte plus tard dans un buisson d'aubépine, elle est de facture moyenâgeuse. 

Les vitraux sont de Xabier Alvarez.
 
Les textes en fait ne sont pas traduits, chacun prend l'interprétation qu'il veut dans sa langue...
 
Dans la crypte des peintures de Nestor Basterretxea.

On mange fort bien à l'auberge sise derrière (pas celle du haut que je n'ai pas testé), mais un peu plus de tradition ne nuirait pas : l'entrée au fromage plus sucré qu'un dessert est trop étrange pour des palais français!



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