CARMINA !

Paco Leon

Dans la chaleur d'un appartement andalou, Carmina fume cigarette sur cigarettes, houspille son mari, câline son perroquet, console et écoute ses voisines, sa fille, sa petite-fille, sa bru. Bref une "figure" dans son quartier. Antonio rentre justement, se plaignant d'une douleur, elle l'envoie se reposer dans son fauteuil, tandis qu'elle lui prépare une soupe. Parlant sans qu'il ne lui réponde, Carmina va voir son mari et le découvre mort. Cris, pleurs, bruit (on est en Andalousie)
Elle appelle aussitôt sa fille, lui disant que son père ne va pas bien du tout. Maria arrive, voit son père, cris pleurs, bruit.

Maria veut appeler le 112, mais Carmina, pensant à la prime que son mari devait toucher lundi, décide d'attendre la fin du week-end. Bien entendu, les voisins et voisines vont passer, repasser, sans se douter qu'Antonio est mort.

Une tranche de vie étrange, un peu comme savent le faire les anglais. C'est parfois drôle et souvent tragique. Carmina est une maîtresse femme, et tient le rôle avec maestria.

Heureusement que c'était sous-titré, parce que l'andalou n'est pas facile à comprendre !!!