ARTE FLAMENCO 2022 jour 1


Toute édition d'Arte Flamenco commence traditionnellement au Musée par le vernissage d'une exposition. Elle est magnifique, les statues ont été choisies pour faire ECHO aux photographies de Prisca Briquet, et ça fonctionne du tonnerre de dieu.
Comme les discours ont eu lieu avant que je ne sorte de mon travail, je ne sais pas ce qu'il c'est dit, mais vous pouvez l'imaginer.












Patricia Beaumont, élue départementale,
Philippe de Marnix, adjoint culture à la mairie de Mont de Marsan

L'arrivée au Café Cantante ne se fait QUE par les Allées Brouchet. Si vous vous garez au parking St Roch, il faut faire tout le tour. Les nouvelles cuisines de l'association Nevem sont donc installées sous le passage ventilé, ce qui fait que les festivaliers ne sentiront plus les accras de morue pendant six jours. Pour ça, merci.

La voix d'Agujetas (il me semble) et le son sur son enclume nous rappelle qu'il est bientôt l'heure que le spectacle commence. Avec le traditionnel quart d'heure de retard.


PATRICIA GUERRERO
« deliranza »

S'installe et commence une danse sans musique, juste le claquement de ses doigts. Elle hésite et recommence, comme si elle répétait seule chez elle. Un Zorro passe en loucedé au fond de la scène, la musique est un peu dissonante, on dirait du flamenco expérimental. Les sept danseurs arrivent en glissant sur un pied et en frottant leurs mains, tous vêtus de noir. Il y a quatre garçons et trois filles (je me demande si je peux écrire ça tellement les théories de genre sont devenues fluides), un guitariste, une chanteuse, un chanteur, un percussionniste et un clavier.
Les danseurs reviennent avec une canne en équilibre sur la tête, ils jouent des castagnettes à grelot, ont dirait qu'ils sont sous l'eau et que ce sont des crustacés. Ou bien non, bien sur : nous sommes de l'autre coté du miroir, moitié dans le rêve de l'artiste. Ils traversent ensuite la scène comme des zombies, la musique est entre le ballet moderne et la cacophonie, mais la mécanique instaurée par les danseurs est fascinante. Patricia Guerrero est toujours en scène, changeant de robe, masquant ses entrées et sorties avec le groupe. Un vrai marathon pour elle. Puis un danseur l'accompagne pour une danse où ils se roulent par terre (joie d'être devant, sinon il y a les écrans vidéo). Le groupe ressemble maintenant à un chœur antique de pleureuses, tandis qu'un homme en robe flamenca s'en donne à cœur joie de danser partout en riant.
Patricia Guerrero repasse de l'autre coté du miroir pour nous saluer. Un triomphe majeur !

Direction artistique et chorégraphie : Patricia Guerrero
Mise en scène : Juan Dolores Caballero "El Chino", Patricia Guerrero
Dramaturgie : Juan Dolores Caballero "El Chino"
Direction musicale : Dani el Moron
Danse principale : Patricia Guerrero
Danse: Marti Corbera, Maise Marquez, Gloria del Rosario, Ana Perez, Hugo Sanchez, Angel S Fariña, Fernando Jimenez
Guitare : Dani de Moron
Claviers: Oscar Alvarez
Percussions : Agustin Diassera
Chant : Sergio el Colorao, Amparo Lagares

 

 


 

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