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Affichage des articles du août, 2017

QUE DIOS NOS PERDONE

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Rodrigo Sorogoyen Dans un Madrid estival accablé de chaleur, la tension monte entre plusieurs équipes de policiers de la brigade criminelle. Les équipiers Alfaro, violent, et Velarde, quasi muet car bègue, découvrent qu'un sériel-killeur et violeur de vieilles dames sévit dans le centre de la capitale. Hélas leurs supérieurs, ne voulant pas provoquer une vague de terreur alors que Benoit XVI s'apprête à venir visiter les espagnols, font tout pour effacer les affaires : et une crise cardiaque, et un vol commis par un drogué qui a mal tourné. Mais au cinquième meurtre, ils rappellent Velarde, et ce dernier rappelle Alfaro. Un thriller haletant, où on soupçonne un peu tout le monde, où la chaleur semble tirer sur les nerfs de tous les personnages, où on ne voit pas passer les deux heures de films. Bref, allez au cinéma ! (en plus c'est climatisé)

Mimizan, Rion, Maubourguet ou les "aficionados organisateurs"

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Au Maestro Damaso Gonzalez Photos de Philippe Latour (Mimizan), Nicolas Couffignal (Rion) et Guy Lamon (Maubourguet). Après la grosse machine dacquoise et la foule autour et dans les arènes ; il est particulièrement reposant et agréable de retrouver l’ambiance plus familiale des placitas du Sud-Ouest.  Une des particularités de notre région, c’est le nombre de courses organisées par les membres de clubs taurins locaux. Même s’ils se font aider par des prestataires, les socios   investissent énormément de leur temps et avec l’aide des  élus locaux  des ressources financières qui ne sont pas inépuisables. Ce modèle, que méprisent parfois certains organisateurs des grandes arènes, qui préfèrent voir des corridas spectacles médiatisées avec indulto de pacotille inclus est fragile mais entretient et consolide l’Aficion Heureusement que d’autres, et je pense en particulier aux vicois, font l’effort de venir dans les « petites arènes ». Mimizan est depuis peu dans l

L'AMOUR MÉDECIN

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Comédie de Molière par la Compagnie de l'Alouette au Parc Jean-Rameau  Pendant que nous nous installions, un trio de jeunes jouait de la cornemuse africaine (la peau était zébrée) du pipeau, du violon, et un autre instrument à cordes. Mais quelle idée ont ces jeunes de jouer de la musique médiévale? Ils ne peuvent pas jouer à des jeux en réseaux comme ceux de leur âge? Aller à la piscine? Draguer les filles? (ou les gars). Non non, ils jouaient!  Aurélia Bartolomé, Carlo Boso et je ne connais pas l'autre dame.  Carlo Boso, qui semble un homme plein d'humour et de bon sens, a dit qu'à notre époque où on se mettait en marche sans savoir vers où, il valait mieux savoir d'où on venait pour déterminer où on allait.  Leçon de commedia dell arte par le Maître en personne  Les participants à la formation théâtrale ont joué leurs pièces, et c'était très réussi!  Les cinq acteurs de la Compagnie de l'Alouette ont joué tous les rôles!

COME A LA MAISON

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C'est parfois dans une maison récente, mais parfois comme ce soir dans une demeure pleine d'histoire, que Guillo a convié ses amis à chanter devant son public venu en voisin (ou de plus loin, mais il fallait se taper la collection de virages entre Cagnotte et Cauneille). En effet, sis près de la maison du poète Jean-Rameau, la grange à coté du Pourtaou accueillait Mamac, Alain Sourigues et Guillo. En préambule au concert, les stagiaires de l'après-midi ont chanté la chanson écrite ce jour, accompagné à la guitare par Guillo. Puis Alain Sourigues a ouvert les hostilités, notamment avec "poing sur la gueule". Il nous a également conté les délices du pique-nique au bord de l'Estrigon, et d'une nouvelle héroïne d'un futur feuilleton télé : Ginette. Comme il était premier, il a chanté sept chansons. Guillo, second, a attaqué fort avec "je pars je roule je t'aime" puis des chansons de son dernier album: "long fleuve&

Dax 2017 : Déceptions et illusions

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photos Philippe Latour et Nicolas Couffignal Toujours aussi sympathique à vivre au travers des animations, de l’accueil des dacquois (la commission montoise devrait en prendre exemple), le Féria de Dax 2017 a été tauromachiquement décevante. La plus grosse déception vient du bétail. Essentiellement d’origine Domecq, les toros ont failli par leur présentation indigne d’une arène de première catégorie et leur comportement de bédigues idiotes qui suivent bêtement la muleta ou s’éteignent à la troisième passe. La palme revient aux Domingo Hernandez livrés avec les bagages du Juli. Minuscules, ils ont totalement manqué de caste et de race. Les toros de Montalvo et d’El Ventorillo distillent un profond ennui. Sosos, faiblards, ils n’existent que portés à bout de bras par le torero, à condition que celui-ci soit capable de créer l’illusion de la présence d’un toro en piste. La plus grande déception est venue du lot d’Adolfo Martin. Bien présentés, ils avaient autant de race qu’

LA FABRICATION DES DEVISES

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Madame Armand s'occupait de la fabrication des devises pour les corridas de la Madeleine. Nous retrouvons ici tous les gestes que cette couturière réalisait, afin que les devises soient le plus parfaites possible. N'oubliez pas qu'il y a 6 animaux par corrida, et donc c'était un sacré boulot !