
C'est sous un cagnard de tous les diables qu'a commencé ce festival Arte Flamenco.
Les spectacles du Midou ont été déplacés au Village, il faut dire que la configuration de four de ces escaliers se prête particulièrement à la cuisson des festivaliers. Déplacés en lieux, mais aussi en horaires: plutôt que l'après-midi, tout à été glissé vers la soirée, le premier spectacle à 20h (les chaises en plastique étaient encore bien chaudes) et jusqu'à 23h30, après le dernier cante au Molière.
Pour les prochaines années chaudes : plutôt que de suspendre des châles en déco, déployez un filet de camouflage qui fera de l'ombre.
Film de Remedios Malvárez Baez et Arturo Andújar
Ce documentaire est un voyage musical dans l’une des expressions
populaires parmi les plus anciennes de la Péninsule ibérique. C’est à
Huelva et dans sa province que ce genre a le plus évolué dans sa forme
flamenca. A travers une rencontre avec des artistes parmi les plus
importants et des aficionados, Remedios Malvárez Baez et Arturo Andújar dressent un portrait ethnographique et anthropologique d’un des palos les plus significatifs du flamenco.
Le Ballet Flamenco d'Andalousie, mené par Patricia Guerrero a ouvert le festival au Pôle, qui bien que frais n'était pas glacial, l'ambiance y était même caliente. Patricia Guerrero a retracé avec une quinzaine de danseurs et danseuses, la vie de Mariana Pineda, œuvre de jeunesse de Federico Garcia Lorca.
Mariana épouse à quinze ans Manuel Peralta y Valle, mais devient veuve 3 ans plus tard. Elle est dénoncée pour avoir brodé sur un drapeau une devise libérale "igualdad, ley, libertad" . Elle est accusée d'appartenir à une conspiration, puis condamnée à mort et exécutée par garrot à l'âge de 26 ans (merci wiki). Tous les spectateurs sont sortis enchantés de cette ouverture, une vraie réussite!


Amor, amor, amor y eterna soledad
MARDI
Retrouvailles avec les "rencontres" non pas dehors sous le soleil, mais
au frais du "Merle Moqueur" à coté du Richelieu. La rencontre sera un
peu abrégée par une coupure générale d'électricité : plus de clim, plus
de micro, plus de lumière. On aime tellement l'Espagne qu'on copie leur
Apagon (la coupure qui a duré entre 12h et 18h en Espagne et Portugal).
Israel Fernandez - Antonio El Relojero
Les deux artistes se sont connus lors d'un concours où Israel Fernandez n'avait aucune envie d'aller. Mais la plus grande joie ne fut pas ce soir là d'emporter le prix, mais de se rencontrer.
Antonio el Relojero joue depuis qu'il a une dizaine d'années. Il adorait écouter les disques de flamenco chez ses grands-parents, et c'est là qu'il y avait des guitares et qu'il a commencé à jouer. Ses copains lui demandaient pourquoi il n'écoutait pas la musique moderne des années 60 comme eux, mais non, lui revenait sans cesse aux disques de ses grands-parents. Il chantait aussi et a obtenu une bourse pour apprendre à Madrid, mais cela n'a pas duré, il est vite rentré en Andalousie où il se produisait dans les peñas. Il ne pensait jamais jouer professionnellement, et surtout pas à son âge, et surtout pas en France, bref il est ravi d'accompagner un pro comme Israel Fernandez qui a une aficion qui ne s'apprend pas.
Jesus Carmona
Il avait enflammé le Café Cantante avec un spectacle créé en toute dernière minute en jouant remplaçant, il revient avec ce "baile de bestas", un spectacle spécial pas très flamenco. Il avait besoin de connaitre ses démons après une dépression, il nous les présentera le soir même . Tous styles de musique se côtoient, rap, musique urbaine, japon électro. C'est une œuvre particulière où il se détruit pour mieux se reconstruire. Il n'y aura pas de demi-mesure : soit on aime, où alors on en sort horrifié!
Helena Cueto - Jesus Carmona
Les Flamencas avec leur danseuse Helene Cueto
Elles voulaient un groupe 100% fille, réunir des amies, créer, évoluer ensemble.
La première partie sera une zambra, en évoluant vers la farruca,
puis une malagueña et une soléa à la fin.
Patricia Guerrero et le directeur de l'institut andalou
Quand elle a été nommée à la tête du ballet flamenco d'Andalousie, Patricia Guerrero avait à cœur de "faire un Lorca" et la figure de Mariana Pineda s'est imposée.
Le directeur précise que le ballet institutionnel représente tous les andalous, c'est l'ambassadeur de la culture andalouse. C'était important pour lui de venir à Mont de Marsan, qui est donc pour cette semaine la capitale mondiale du flamenco. Le ballet et l'institut se doivent d'être ici.
Jose Maria Velasquez Gaztelu
C'est un immense connaisseur du flamenco, un journaliste, un écrivain, un poète. Il précise tout de suite : la capitale mondiale du flamenco c'est Patricia Guerrero, et en plus elle est jolie. De la noche à la mañana est un livre sur tout son travail de journaliste télé et de presse écrite pendant 50 ans.
Lucia La Bronce

Helena Cueto et les Flamencas
Israel Fernandez et Antonio el Relojero
MERCREDI
Le député à la culture de la Province de Badajoz, Ricardo Cabezas Martin
L'Estrémadure est cette année associée au festival AF, une opportunité très importante pour montrer que le flamenco ce n'est pas que l'Andalousie, mais aussi cette terre qu'est l'Estrémadure. Les tangos y jaleos de la province sont particulièrement remarquables. La province ne fait pas que promotionner le flamenco, elle s'engage concrètement pour soutenir les artistes. Puis Monsieur le Député a offert au directeur du festival AF un livre sur "Porrina" un grand artiste issu d'Estrémadure.
Un cousin du grand Porrina (leurs mères étaient sœurs) se produira sur la scène du village. Il raconte que le maire de Badajoz un jour lui avait offert des boutons de manchette aux armes de la ville afin qu'il n'oublie pas d'où il venait.
Le député et la Familia Gomez
Marina Heredia
Marie Heredia, mezzo soprano lyrique, chanteuse de flamenco, se produira au Molière. Une carte classique, des chants anciens mais en regardant vers le futur, une nuit spéciale, una noche granaina (de Grenade d'où est originaire l'artiste). L'accompagnement est très important, elle dit qu'un bon guitariste, c'est un chanteur frustré (ils rient), il ne doit pas y avoir d'obstacle entre la musique et le chant.
Eva la Yerbabuena nuance qu'un bon guitariste est un danseur frustré.
José, le guitariste, précise : un footballeur frustré.
Elle est une artiste de nature inquiète, et l'étude du chant lyrique lui a apporté beaucoup de sérieux, de cadre, de professionnalisme.
Marina Heredia - Jose Quevedo "Bolita"
Le directeur du festival et les deux artistes
Eva la Yerbabuena
Ce sera la première fois que ce spectacle "Oscuro Brillante" sera joué en France. Tous les artistes de flamenco on besoin de l'obscurité, spéciale et nécessaire, pour pouvoir briller. Et elle ne revient pas, ce n'est pas son retour : elle n'est jamais partie.
Luisa Palicio
"de Malaga à Sevilla"
Familia Gomez
"en casa de los bolecos"
JEUDI
Cristina Heeren a créé
une fondation qui porte son nom, à Séville. C'est un jeune artiste qui lui avait dit que c'était dommage qu'une école de flamenco ne propose pas de cours dispensés par de grands artistes du flamenco. Alors elle s'est lancée, comme Antonia Emmanuelli a créé le festival Arte Flamenco : en pensant au coté artistique et pas du tout au coté pratique!
Née d'un père moitié espagnol moitié étasunien, guitariste et passionné, qui passait ses étés en Espagne et le reste de l'année prenait des cours aux USA. Elle a grandi entre Biarritz, son collège anglais et le lycée aux USA comme papa. Qui un jour la récupère pour la plonger, à l'âge de 12 ans dans un bain de flamenco dont elle n'est jamais ressortie, bien que ses années d'études lui aient parues bien longues, elle avait toujours l'Espagne dans un coin de la tête.
A la création de la fondation, en 1996 il y avait 7 élèves et 3 profs. Elle ne sait pas comment ils sont arrivés aux cours, internet était balbutiant, mais ils étaient là, et tous n'étaient pas espagnols. Elle a même eu un ingénieur de la Nasa, qui a quitté le nucléaire pour jouer de la guitare. Mais c'est bien de suivre sa folie.
Elle a eu du mal à convaincre les artistes qu'ils pouvaient enseigner leur art, et le plus résistant, celui qui doutait le plus de sa capacité à enseigner fut un des meilleurs passeurs. Aujourd'hui certains élèves sont devenus des professionnels du flamenco, et certains sont même revenus pour enseigner.
La danse est celle de Séville, très féminine, avec châle, castagnettes, éventails, bata de cola. Pour les chanteurs, maitriser la Solea de Triana est obligatoire.
NINÕ JOSELE
Il a beaucoup de liens avec Tomatito, se sont souvent croisé, et ont même joué avec Elton John en 1992. Son spectacle "Crisol", le creuset, évoque la flamme et les palos anciens formés et fondus dans la forge. Venir à Arte Flamenco est important, c'est un festival enraciné dans le temps. Lors de son spectacle il y aura du baile, et du cante. Il n'aime pas trop les percussions ni le cajon, il y en aura quand même, mais pas trop frappé. La chanteuse Sandra Carrasco a une voix incroyable, c'est une future très grande interprète. Et le danseur Niño de los Reyes, il adore, il est vraiment fan! Le directeur du festival nous signale de Niño Josele est le seul artiste flamenco a avoir eu un Grammy Award en 2020, pour "Antidote" un album où il fusionne avec le jazz. On applaudit, il sourit "les prix servent surtout à se faire connaitre".
Ce soir il sera accompagné de son fils de 26 ans qui est pianiste. Quand on lui demande pourquoi son fils n'est pas guitariste comme lui, il dit qu'il a beaucoup plus écouté de disques de piano que de disques de guitare, et puis ils adorent le piano tous les deux.
Ce soir la fusion sera bonne si on connait les racines. Ça devrait être bien, d'autant que c'est la première fois que le spectacle se joue en France.
Rafael Estevez - Valeriano Paños
Estevez Paños y Compañia "la confluencia" leur spectacle parle de tous les villages, de tous les gens de ces villages qui ont conflué. Comme chaque période migratoire où chaque individu est comme un grain de sable. Il y a des danses du folklore espagnol, des danses du siècle d'or, des sarabandes de Triana, de l'école bolera et de la danse contemporaine. Si on ne sait pas d'où on vient, on ne sait pas d'où on va, les racines, c'est le principal. On a applaudit, ils sont sortis.
Cristina Heeren a repris le micro pour dire qu'elle n'avait jamais vu des gens qui avaient tant étudier l'histoire du flamenco avec autant de profondeur que ces deux là, que c'était des érudits, pas uniquement des chorégraphes très demandés. L'un d'eux a été élève de sa fondation, tout est relié.
Mari Peña - Antonio Moya - Manuela del Moya
"Utrera en Familia"
Antonio Moya a beaucoup de souvenirs à Mont de Marsan. Quand il est passé devant le Richelieu, le patron avait une petite bambine de deux ans. Eh bien elle a maintenant 32 ans, comment est-ce possible, alors que lui n'a pas changé?
Pour le spectacle ce sera un hommage au flamenco d'Utrera, avec sa fille, sa femme, son beau-frère, et son petit à la guitare. On lui avait déconseillé d'apprendre lui même la guitare à son fils, effectivement il avait peur d'être trop sévère ou pas assez. Donc il lui a pris un professeur, et puis ça n'a pas très bien marché, il a abandonné, il lui a dit "si tu ne veux pas jouer, ce n'est pas grave, tu ne joue pas". Et puis un jour en rentrant chez lui, il l'entend qui grattait, et en six mois il jouait.
A Utrera chacun à sa personnalité, c'est un village avec beaucoup de personnalités différentes. Sa femme n'a rien à voir avec sa fille, ni lui avec son fils ou son beau-frère. Peut-être que ça vient de la pauvreté, autrefois sa mère et sa ribambelle de cousines n'avaient pas les moyen de se payer toutes l'entrée du cinéma. Donc quand elles avaient de l'argent, elles en tiraient deux au sort, qui allaient voir le film, et en sortant il fallait qu'elles aient appris toutes les chansons du film pour les transmettre aux autres.
Le directeur du festival demande à Mari Peña quels seront les cantes : la soléa, la buleria, le fandango con solea, la cantiña, la romance, et TOUT par buleria. A Utrera on pourrait te réciter l'annuaire téléphonique par bulerias!
On leur a demandé de jouer le flamenco qu'ils jouent chez eux dans leur cuisine : ils ont même amené la table.

Luisa Palicio

Fernando Jimenez
Utrera en familia
Manuela del Moya - Jesus Peña - Mari Peña - Antonio Moya - Antonio Moya Hijo

Manuela del Moya a une bien jolie voix mélodieuse, surtout quand elle chante doucement!

Sandra Carrasco - Niño Josele

Niño de los Reyes - Kike Terron

Jose Herredia "el gato" - Sandra Carrasco - Niño Josele (el papa del Gato)

Crisol : fusion en cinco movimientos
Edu Hidalgo
"Alcazaba"
le flamenco de Badajoz en Estrémadure
VENDREDI
Maria Canea et l'adjoint au maire de San Juan del Puerto
village de la province de Huelva, communauté autonome d'Andalousie
(et pas Estrémadure comme n'a cessé de le répéter quelqu'un)
L'adjoint au maire de San Juan del Puerto a été sincèrement surpris de voir la ferveur autour du flamenco dans la ville de Mont de Marsan, il nous félicite chaleureusement.
Maria Canea mesure la chance d'être ici pour la première fois. Elle est heureuse de rencontrer beaucoup de compañeros du flamenco, et aussi de venir au devant du public français. Elle voit Mont de Marsan comme une référence, avec des qualités et des surprises. Le spectacle sera un hommage à sa terre, à son village avec le fandango de Huelva. Là bas les gens se l'approprient, le chantent et le dansent de façon très populaire.
"Matancera" sera un concert dédié au sang, un voyage organique avec une importante partie visuelle, un spectacle total et viscéral où elle sera accompagnée juste avec une basse et des percus. Elle a créé un chant suite à une investigation et une création avec une partie d'improvisation et de sauvage, ce qu'elle aime beaucoup. Un flamenco très créatif!
Pour ce concert il va suivre les traces des grands anciens du flamenco, il cite de nombreux noms d'artistes connus, une combinaison de styles qu'il va interpréter à sa sauce pour faire vivre la flamme du flamenco. Les textes sont des chants des zones rurales qu'interprétaient les gens pour se libérer de la souffrance liée au travail de la terre. Pedro Bacan lui a ouvert les portes d'Arte Flamenco quand il avait 17 ans, il est venu de multiples fois depuis, et il est plus ravi que jamais d'être là une fois encore.
Elle remercie l'organisation, c'est un plaisir d'être ici, de se sentir aimée du public. Elle est venue pour apprécier, profiter, des artistes qu'elle a invité sur sa scène. Ce sera un spectacle d'élégance et de pureté. Elle a commencé à neuf ans, s'est fait connaitre grâce aux festivals et à la télévision assez vite. Elle n'a jamais été subventionnée, parce qu'elle a toujours préféré sa liberté, et chaque année était mieux que la précédente dans son parcours artistique. Encore aujourd'hui elle a autant d'illusions que lorsqu'elle a commencé. Elle ne vit que pour l'art.

Un film de Antón Álvarez
Quand Antón Álvarez rencontre Yerai Cortés, il est fasciné par son
talent et intrigué par son histoire familiale. Yerai, figure singulière
du flamenco, respecté aussi bien par les gitans les plus
traditionalistes que par les artistes avant-gardistes de la nouvelle
vague, décide d’entreprendre un voyage avec Antón pour enregistrer un
disque. Ses chansons permettent à Yerai d'affronter son passé et à
explorer un secret de famille dans une tentative de rédemption vis-à-vis
de ses parents.

Manuela Carrasco nous a offert une prestation minimaliste, dansant à peu près 15mn sur un spectacle de 1h45. Oui je sais, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité, l'élégance, la prestance de cette grande artiste. Mais vraiment elle avait l'air beaucoup plus fatiguée qu'à midi. Chaleur montoise, fatigue du voyage?
Les artistes invités autour d'elle n'ont eux pas ménagé leurs efforts : un tourbillon de talents différents, un spectacle formidable!!!
Le guitariste Pedro Sierra a fait péter le record à l'applaudimètre, Manuela Carrasco a bien dû s'en rendre compte! Sa prestation remarquable tout au long du spectacle a été vraiment extraordinaire!!!
Manuel Tañe, un cantaor exceptionnel, qui a l'air d'aimer la bonne chère et tous les plaisirs de la vie, a livré une prestation époustouflante d'engagement et de sincérité, il a même dansé, olé!
Au final un très beau et bon spectacle, où Manuela Carrasco a fait figure d'invitée d'exception.

La Tobala
Cajon : José Carrasco
Palmas : Manuel Cantarote
Guitare : Pedro Sierra
Samuel Cortès - Pedro Sierra
Manuela Carrasco - Enrique el Extremeño
Manuela Carrasco - Enrique el Extremeño
SAMEDI
Pour la journée des Peñas, place Saint-Roch dès le matin du marché, ont pu se produire :
Alma del Sur
Sol y alegria
Peña Estrella
Sol de Flamenco
Tralala Danse
Tacones Sevillanos
Flam&Co
Las del Viernes
(qui répètent le vendredi bien sûr).
C'est une vrai bonne idée d'avoir une animation pendant le marché (qui ne bouge plus, grâce à la disparition du Cafe Cantante). En revanche avec le retour de la chaleur, les gens n'ont pas dû se déplacer en masse entre 14h et 16h.
La clim : un vrai argument de vente!
Gema Moneo - David Carpio - Jesus Mendez
David Carpio nous a parlé du cante de Jerez, empreint de liberté. Il pense que poser des limites à un artiste quel qu'il soit n'est jamais une bonne chose. Lui ne peut pas travailler dans la contrainte. Ce soir tous vont tout donner, chant et liberté!
Gema Moneo nous dit que le baile (la danse) de Jerez est différent de celui des autres contrées espagnoles (on a un peu l'impression qu'ils disent tous ça, chacun mettant le nom de son village), et qu'entre Jerezanos ils se comprennent, ils viennent de la même ville, ils ont la même façon de voir le flamenco. Elle livrera ce soir une prestation avec beaucoup de sensibilité.
Il vient du quartier Plazuelas de Jerez, c'est un plaisir pour lui de partager cette belle programmation nocturne. En première partie des chants classiques, et en seconde partie un répertoire plus ouvert.
DJ Curro commence par "buenas noches" ce qui fait bien rire l'auditoire : il n'est même pas midi! Il vient de l'univers de la radio, et est allé du flamenco vers l'électro, contrairement à son acolyte montois DJ L.HKLéon qui vient de l'électro et est venu vers le flamenco. Ils joueront plusieurs sets, s'adaptant au public. Il peut passer tous styles de musique, aussi bien la salsa de Ketama que des palos d'Agujetas. Ce soir il va "pincher" (mixer) dans tous les styles pour un concert unique.

Un film d'Emilio Belmonte
Impulso raconte la création du nouveau spectacle de la
danseuse et chorégraphe espagnole Rocío Molina pour le Théâtre National
de Chaillot à Paris. Danseuse mondialement reconnue, elle repousse sans
relâche les limites du Flamenco traditionnel. Impulso explore
ce qui fait d’elle une danseuse hors norme, l’enfant terrible du
flamenco moderne : la transgression systématique des règle et sa façon
très personnelle de questionner la condition féminine au XXIème siècle.
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Bilan : 15h30 de spectacle flamenco + les rencontres + les bars + les sévillanes de samedi.
Au delà des chiffres c'est surtout le sentiment d'une semaine formidable, des amis, des retrouvailles, des gens qu'on croise, qu'on recroise, ceux qu'on essaye d'éviter, ceux qu'on cherche sans les trouver. L'an dernier c'était pluvieux, cette année beaucoup trop chaud, sauf mercredi temps idéal.
Si je reviendrai? Je suis comme la Yerbabuena : je ne suis jamais partie, je suis là, j'y reste!
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