L'ADIEU AUX LANDES



Pour la première fois dans les Chroniques du Moun, un reportage tout en captures d'images du film tourné en direct par le Département.



Le cercueil a  été déposé devant le bouquet de 287 roses (une rose par député socialiste de l'assemblée), puis la banda a joué "Vino griego".
Marie Lafitte, présidente des jeunes socialistes, a fait un discours plein d'émotion, où elle a cité la chanson de Joseph Kessel et Maurice Druon : "ami si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place", et dit que la mort c'était trop con, cela nous faisait dire trop tard aux gens qu'on aime qu'on les aime.




 La famille, Antonia, Laeticia, Antoine.



 Xavier Fortinon a évoqué l'homme dont on disait qu'il était de l'acier dont on forgeait les glaives, celui qui n'avait "pas d'état d'âme, que des états de service."

 
La foule des anonymes, bien présente.

 

 Le Président de la République a parlé de Cyrano, auquel Henri Emmanuelli avait emprunté le panache et la répartie, qu'il était un combattant. Citant Jean Ferrat, il venait de la montagne où "ils avaient tous l'âme bien née", Mitterrand disait lui que c'était "un roc qui ne se laissait pas déplacer à la première bourrasque", qu'il pourfendait les pères-la-rigueur qui ne sont pas toujours des parangons de vertu (un message à F. Fillon?), qu'il était dogmatique parfois et pragmatique toujours.
Qu'il avait toujours lutté, debout, assis, puis allongé, mais jamais couché, phrase où l'émotion était audible dans la voix de François Hollande.




 Après l'Agur Jaunak et l'Encantada, Henri Emmanuelli
s'en est allé pour une cérémonie privée vers son ultime demeure.





 

 Dehors le parking avec les écrans géants était vide, un écran place de la mairie eu été plus judicieux.



toutes les vidéos sont sur la page du Département

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