RENCONTRE PEÑA TAURINES-MAIRE DU MOUN
Suite au désastre Plumaçonnesque de
la saison 2019, le maire de Mont de Marsan ne pouvait rester
silencieux. Ne voulant pas prendre de décision hâtive, il a décidé,
avant de laisser tomber le couperet (c'est une image) de rencontrer
les peñas montoises afin d'entendre ce qu'elles avaient à dire,
plutôt que de s'invectiver sur les réseaux sociaux.
Le rendez-vous était donc à 9h un dimanche, dans la salle à coté du fronton. Salle immense et qui résonne (je dis ça parce que du coup j'ai eu du mal à entendre certains participants qui n'étaient pas en face de moi)
Le rendez-vous était donc à 9h un dimanche, dans la salle à coté du fronton. Salle immense et qui résonne (je dis ça parce que du coup j'ai eu du mal à entendre certains participants qui n'étaient pas en face de moi)
Charles Dayot a commencé en disant
qu'il voulait redorer d'image du Plumaçon, qui avait été affecté
par les résultats que l'on sait. Il veut libérer la parole,
partager les constats. Il sait bien que les critiques, parfois
fondées, souvent passionnelles sont nombreuses, mais il ne tolérera
pas l'invective ni la stigmatisation.
Cet échange, où un jeune
homme prend des notes (jeune homme amateur de corrida mais pas
spécialiste) sera transmis dans la journée aux peñas, qui pourront
ajouter ce qu'elles n'ont pas eu le temps de dire en réunion, voire
modifier ce qui aurait été mal compris. Ce compte-rendu sera
ensuite diffusé à la presse, sur les réseaux sociaux, etc.
Ce que j'écris n'est donc pas officiel, c'est juste ce que j'ai entendu, compris, car j'étais présente en tant que membre du Club Taurin Pedro Romero. J'ai aussi la carte chez Julien Lescarret.
Ce que j'écris n'est donc pas officiel, c'est juste ce que j'ai entendu, compris, car j'étais présente en tant que membre du Club Taurin Pedro Romero. J'ai aussi la carte chez Julien Lescarret.
Le Maire nous propose donc cinq grandes
orientations :
- Choix du mode de gestion des arènes, prestataire ou pas, ou toutes les configurations entre.
- Fonctionnement de la Commission Taurines.
- Implication des aficionados 10% viennent de peña, ce qui fait 90% hors peña.
- Équilibre de la programmation car nous n'avons pas tous la même aficion.
- Tout le reste : pesage des toros, embarquement, ou autres sujets.
L'escalier 6, représenté par Philippe
Piarrine ouvre les débats :
il remercie le maire pour cette réunion. Il pense que les membres de la Commission Taurine sont en nombre insuffisant. Il faut un représentant de chaque peña, des abonnés ou pas, pour faire des groupes de travail. Il faut un président de Commission qui fonctionne de manière démocratique et pas autocratique. Il faut que chaque personne représente une voix. Il veut le retour aux valeurs du Plumaçon : 2 corridas dures, 2 toreristes. Pour le mode de gestion : ce n'est pas leur combat premier.
il remercie le maire pour cette réunion. Il pense que les membres de la Commission Taurine sont en nombre insuffisant. Il faut un représentant de chaque peña, des abonnés ou pas, pour faire des groupes de travail. Il faut un président de Commission qui fonctionne de manière démocratique et pas autocratique. Il faut que chaque personne représente une voix. Il veut le retour aux valeurs du Plumaçon : 2 corridas dures, 2 toreristes. Pour le mode de gestion : ce n'est pas leur combat premier.
Laurence Brèthes, de la peña Julien
Lescarret est à peu près d'accord avec l'Escalier 6 sur les 2
corridas toristes, 2 toreristes et une concours. Il faut laisser
davantage de possibilités aux jeunes toreros, halte aux vieux qu'on
voit depuis 10 ans ! Une Commission Taurine avec un trop grand
nombre de personnes, ce serait trop compliqué à gérer. Il faudrait
tirer au sort chaque année les membres de 4 peñas. Il faudrait 10
personnes au maximum (mais moins pour aller au campo puisque accords
avant) dont un vétérinaire bovin aficionado.
Dans la corrida-concours il faudrait davantage impliquer les peñas, faire des groupes de travail.
Prestataire : oui mais pas de mandat interminable (comme en politique souligne malicieusement le maire) et surtout pas d'embrouillaminis avec les autres arènes gérées par le prestataire, bref les sortir de leur zone de confort.
Dans la corrida-concours il faudrait davantage impliquer les peñas, faire des groupes de travail.
Prestataire : oui mais pas de mandat interminable (comme en politique souligne malicieusement le maire) et surtout pas d'embrouillaminis avec les autres arènes gérées par le prestataire, bref les sortir de leur zone de confort.
Los Pechos était représenté par Rémy
Lavidalle : il faut revoir le fonctionnement du Conseil
Consultatif Taurin. Il ne leur convenait plus, c'est pourquoi ils se
sont retiré. Mais ils peuvent y revenir. Il faut des voix
délibératives, pas uniquement consultatives. Le rôle du Président
de la Commission Taurine serait d'organiser au mieux les débats,
faire un projet en commun. Bien sur c'est un travail au long cours
sur l'année. Pour le prestataire, ils sont un peu comme l'Escalier
6, davantage d'écoute des abonnés. Faire par exemple une réunion
publique en septembre.
André Uson représentait la peña El
Quite. Son bureau a envoyé des questionnaires aux membres de la peña
suite aux corridas de la Madeleine. Environ 60% ont répondu. Pour
eux la responsable est Marie Sara, jamais présente aux réunions du
Conseil Consultatif Taurin. Trop de démocratie tue la démocratie.
Dans tous les cas il faut une tête. Il en a marre des vociférations
sur les gradins, ça lui gâche la fête, ce n'est pas digne du
Plumaçon, ça donne une mauvaise image de la ville, la division
n'apporte jamais rien. Et dans les autres arènes vous ne gueulez
pas. Au lieu de brailler dans les arènes, pourquoi ne venez-vous pas
aux réunions du Conseil Consultatif taurin ? Il conclue
« n'abandonnons jamais les spectacles taurins, ni les
novilladas, ni les non-piquées.
Manolo Gloria, membre du Conseil
Consultatif Taurin, prend à son tour la parole. La tauromachie n'est
pas une science exacte, et elle requiert de l'humilité et de la
communication. Il faudrait que tous le monde participe, des peñas ne
viennent pas, c'est dommage. La gestion directe serait intéressante
pour la novillada ou pour une corrida dure. Le reste il faut vraiment
passer par un prestataire. La Commission Taurine doit prendre les
décisions, et le prestataire doit servir. Mais d'après son
expérience modeste : dans ce milieu là, il ne faut faire
confiance en personne.
La Paloma Brava était là, avec
Monsieur Lacrampe : la gestion directe est compliquée mais pas
impossible. Le système actuel n'est plus convainquant ! Il faut
que les peñas se réunissent en marge, et élisent un Comité des
Peñas, dont 3 membres pourraient siéger à la Commission Taurine.
Un membre par peña, ça fait un peu armée mexicaine. Mais il faut à
la Commission Taurine un vrai président, apte à trancher quand il
faut. De nos jours la culture taurine est un problème, il faut
informer/former les jeunes à être assesseurs aux spectacles
taurins, il faut continuer à diffuser la culture taurine. Si dans un
groupe de cinq un jeune aime aller à la corrida, il ne va pas y
aller, parce que ses potes ne vont pas y aller : tarif,
méconnaissance, effet de groupe.
Alain Lafourcade représentait le Club
Taurin Pedro Romero. Il est pour un appel d'offres (pour le
prestataire) d'un an, renouvelable à deux, selon les résultats.
Commission Taurine : selon l'article 6 du règlement de l'UVTF
il faut un vétérinaire et un délégué du conseil municipal, 3 ou
4 membres représentant les peñas. Les aficionados « libres » ?
Qu'ils rejoignent une peña. La novillada piquée, doit revenir en
matinée, il faut en finir avec la présidence unique, vider le
callejon de tous les inutiles, les envoyer au soleil où ils feraient
la connaissance des vigiles, mettre une bascule (une balance) pour
peser les toros, faire un débarquement public, si la configuration
des arènes le permet, ça ferait un spectacle de plus.
La peña A Los Toros était représentée
par Dominique Desplats. Comme elle était située dans la même
rangée que moi, je ne l'ai que fort peu entendue, donc elle a
proposé bien plus de choses que ce que je transmets : le
prestataire doit être au service de la Commission Taurine. Il faut
programmer des corridas sérieuses, quelque soit le type. Définir
ensemble la Commission Taurine, elle a expliqué pourquoi sa peña ne
participait plus au Conseil Consultatif. (désolée pour tout le
reste)
Le Cercle Taurin Montois était
représenté par Monsieur Laborde, ancien concierge des arènes :
il faut que tous le monde vienne au Conseil Consultatif (comprendre
les membres des peñas), y'en a plein qui ne viennent pas, toujours
les mêmes ! Partir au campo à 8 ou 9... C'est pas du tourisme,
là-bas ils vont nous faire les gros yeux! Les membres de la
Commission Taurine (actuelle) connaissent bien les toros, faut pas
élargir à beaucoup plus. Il faut un prestataire qui écoute et qui
exécute, mais la gestion à la Commission Taurine. Il veut une
programmation 2 corridas toristes, 2 toreristes, une concours.
André Dubos, membre du Conseil
Consultatif rappelle que ça a été une bataille pour passer en
Régie en 2009. Il faut passer par un prestataire, car personne dans
cette ville n'est capable de faire une gestion directe. Mais il faut
que le prestataire soit aux ordres de la régie. Il y a eu un conflit
entre le président et le prestataire, beaucoup de gens ont
démissionné à cause de ce conflit. Il faut une Commission Taurine
élargie. Il faut que le président soit un élu, et qu'à chaque
réunion aussi il y ait un élu. Le veedor doit rendre compte à la
Commission Taurine et non pas au prestataire*
La commission Taurine : peu importe le nombre de personnes dans chaque peña car elle n'ont pas le même mode de recrutement, mais il faut ne pas être trop nombreux au final.
Elle doit s'occuper de tout, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Pour la corrida Portugaise, on est tombé à quatre chevaux, des cavaliers de troisième zone, quand elle sera déficitaire, on la supprimera. Ce n'est pas idéal.
La corrida rapporte encore beaucoup d'argent, paye le feu d'artifices, le carnaval, beaucoup d'animations. Le jour où elle ne rapportera plus et que le contribuable devra payer, qu'en sera-t'il ?
Il faut impliquer les jeunes au fur et à mesure, sinon on n'a pas de renouvellement. Dans les autres arènes, personne n'a de balance, on met des poids fantaisistes... doit on faire pareil ? Ou alors demander à l'abattoir de nous fournir les poids en canal, et on pourra les donner après les fêtes.
La relation entre la Commission Taurine et le prestataire doit être sereine, sans conflit.
On pourrait créer une association de présidents de corridas, qui s'occuperait de former les jeunes.
La commission Taurine : peu importe le nombre de personnes dans chaque peña car elle n'ont pas le même mode de recrutement, mais il faut ne pas être trop nombreux au final.
Elle doit s'occuper de tout, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Pour la corrida Portugaise, on est tombé à quatre chevaux, des cavaliers de troisième zone, quand elle sera déficitaire, on la supprimera. Ce n'est pas idéal.
La corrida rapporte encore beaucoup d'argent, paye le feu d'artifices, le carnaval, beaucoup d'animations. Le jour où elle ne rapportera plus et que le contribuable devra payer, qu'en sera-t'il ?
Il faut impliquer les jeunes au fur et à mesure, sinon on n'a pas de renouvellement. Dans les autres arènes, personne n'a de balance, on met des poids fantaisistes... doit on faire pareil ? Ou alors demander à l'abattoir de nous fournir les poids en canal, et on pourra les donner après les fêtes.
La relation entre la Commission Taurine et le prestataire doit être sereine, sans conflit.
On pourrait créer une association de présidents de corridas, qui s'occuperait de former les jeunes.
La Peña Pedrin Sevilla était
représentée par Monsieur Joie : il faut un prestataire à
l'écoute et présent. A la Commission Taurine, tout le monde ne peut
pas être satisfait. Il faut du bétail bien présenté, on est une
plaza sérieuse. Les vedettes c'est pour les corridas commerciales.
Il faut aussi arrêter les vociférations. Il est content que tout le
monde ait pû venir à la rencontre.
*mais qui le paye?
A noter qu'un « simple
aficionado » voulait assister à la rencontre, sans intervenir.
Il s'était assis, mais quand il s'est présenté, le maire lui a
demandé de sortir puisque c'était une rencontre avec les Peñas. Ce
qu'il a fait sans batailler. Mais je comprends sa curiosité !
Voilà, deux heures de débat, c'est
sûr que tout le monde aurait aimé s'exprimer davantage, mais déjà
quelques bonnes idées ont émergé !
A suivre dans quelques jours, le communiqué officiel !
A suivre dans quelques jours, le communiqué officiel !
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