COMPTE-RENDU OFFICIEL de la REUNION DES PEÑAS TAURINES
Nom de la
peña
|
Nombre de socios (déclaratif) | NOMS Prénoms des représentants |
Conseil Consultatif Taurin | M Jean-Jacques GLORIA | |
Conseil Consultatif Taurin | M André-Marc DUBOS | |
Peña Pedrin Sevilla | 32 | M Jean-Jacques JOIE |
Cercle Taurin Montois | 180 | M Claude LABORDE |
Peña A Los Toros | 36 | Mme Dominique DESPLATS |
Peña Los Pechos | 32 | M Rémy LAVIDALE |
Peña Paloma Brava | 24 | M Olivier LACRAMPE |
Club Taurin Pedro Romero | 140 | M Alain LAFOURCADE |
Peña El Quite | 64 | André USON Bernard LACOUTURE |
Peña Julien Lescarret | 45 | Mme Corinne DEHEZ et Mme Laurence BRETHES |
Peña Escalier 6 | 25 | M Philippe PIARRINE |
Installation de la
réunion à 9h00
9h : Accueil de
Monsieur le Maire qui est accompagné d'un membre de son cabinet pour
la rédaction du compte rendu.
Mot d'introduction
de Monsieur le Maire
Je vous remercie d'avoir
répondu un dimanche matin. L'ensemble des 9 peñas est représenté
par 2 ou 3 personnes.
Je m'engage à vous
libérer avant le 1er novillo de la course de ce matin de Baltasar
IBAN.
Je vous ai invité à
cette réunion tout simplement parce que je veux vous écouter en
direct et je veux m'appuyer aussi sur vos remarques, vos
préconisations pour prendre une décision début septembre.
Notre objectif, notre
envie : dorer ou redorer le blason du Plumaçon et se donner le
maximum de chance dans la mesure de nos moyens (les deniers publics)
pour éviter de rencontrer à nouveau les problèmes survenus
dernièrement dans nos arènes.
Je n'ai jamais prétendu
être un expert en la matière, je suis comme l'immense majorité des
spectateurs du Plumaçon, un aficionado passionné mais avec une
responsabilité singulière liée à mon mandat de maire d'une ville
taurine.
Tous les aficionados ne
sont pas socios chez vous et toutes vos peñas partagent la même
passion mais pas forcément le même type d'aficion.
Pourquoi
sommes-nous là ?
Pas forcément pour
revenir longuement sur les constats dont certains sont partagés sur
cette feria.
Il y a des critiques que
je peux entendre. Certaines me semblent fondées, d'autres parfois
plus passionnelles. Mais je les écouterais toutes surtout si elles
sont assorties de propositions, de début de solutions applicables.
C'est donc ce que
j'attends de cette réunion aujourd'hui.
Je suis prêt à vous
écouter et je suis prêt à bosser avec vous. Mais je voudrais juste
vous faire part d'un ressenti personnel et je sais que je peux
compter sur votre sens des responsabilités.
La critique a une limite
c'est l'insulte directe, la stigmatisation individuelle, le délit de
faciès, les rumeurs ou la propagation de fake news dans le seul but
de nuire à une personne et se faire plaisir.
Vous avez le droit de ne
pas être d'accord, d'être en colère, voir même de caricaturer
(c'est d'ailleurs assez amusant) mais votre responsabilité
associative doit à mon sens vous conduire à tempérer les propos
injurieux sur les réseaux sociaux.
Avant de vous laisser la
parole je terminerai en vous confirmant que je ne suis pas insensible
à ce qui s'est passé, je ne suis pas dans le déni de « fracasso »
parce que je respecte profondément celles et ceux qui économisent
dur pour se payer un billet ou un abonnement.
Je ne souhaite pas
monopoliser la parole mais m'effacer pour que vous puissiez vous
exprimer librement sans filtre.
Pour que nous soyons un
peu plus efficaces sur l'heure et demi qu'il nous reste je vous
propose de fonctionner de la façon suivante.
J'ai identifié 4 ou 5
leviers, qui peuvent être actionnés, 4 ou 5 domaines qui peuvent
être traités pour essayer de peser sur la qualité du spectacle et
améliorer notre fonctionnement taurin. Je vous proposerai
d'intervenir librement à tour de rôle sur chacun de ces leviers, de
ces domaines en me donnant votre avis, vos propositions toujours en
privilégiant le concret et le « faisable ».
Je tiens à préciser que
je n'ai pas souhaité être accompagné par les membres actuels du
CTEM, par les collaborateurs de la Régie des Fêtes ou les élus
montois pour libérer encore davantage la parole (ils sont prévenus
de avec ce principe).
Je vais successivement
vous poser 4 ou 5 questions correspondant au 4 ou 5 leviers d'actions
que nous avons identifiés :
1- Le choix du mode de
gestion des arènes – prestations, gestion directe – qui, quoi,
comment ?
2- Le fonctionnement,
pouvoir, périmètre, gouvernance de la CTEM
3- L'implication des
aficionados composée de 10% des socios de peña et 90% des
spectateurs hors peña
4- L'équilibre de la
programmation : cartels, type de corrida, torero, novillada sans
picador et avec picador, portugaise...
5- Divers : leviers
annexes, présidence, affichage poids, débarquement, embarquement,
visite campo...
Donc voici le moment de
vous écouter.
N°1 : Choix du
mode de gestion des arènes, prestataires, gestions directe, qui,
quoi, comment ?
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M Jean-Jacques GLORIA « Manolo ») |
La Commission Taurine qui doit porter un projet.
Quant au prestataire taurin, nécessaire pour les tâches
administratives et de suivi des taureaux, il doit s’employer à
satisfaire les décisions prises par cette dernière. Nous sommes
obligés de nous faire aider par un intermédiaire. La gestion
directe sans prestataire n'est pas possible sauf peut-être pour
les novilladas.
|
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M André-Marc DUBOS) |
Nous sommes déjà passé en régie puisque la
régie paye directement toros et toreros. Cela a été une
bataille pour passer en régie. Jusqu’en 2009, nous étions
organisés en association loi 1901. A mon avis, il n’y a
actuellement personne dans cette ville capable de prendre en
charge la gestion directe. C’est donc normal qu’on fasse appel
à un prestataire de service. En 2009, nous étions d’accord sur
le fait que le prestataire devait être aux ordres de la
Commission Taurine. Mais il y a eu une dérive, à cause de
conflits d’intérêts entre le Président de la Commission
Taurine et le prestataire de service. Nous sommes passés près de
la catastrophe plusieurs fois. A un moment donné, la moitié de
la Commission Taurine a démissionné, à cause de ce conflit.
Le Président de la Commission Taurine devrait
être un élu municipal, comme le précise le règlement taurin de
l'Union des Villes Taurines de France et compte tenu des
responsabilités que cela implique et du fait que c’est la
municipalité qui tient le cordon de la bourse. A condition que le
prestataire soit aux ordres de la la Commission Taurine, et donc
du payeur.
En France, les autres régies qui ont un
prestataire le font car administrativement, les choses sont de
plus en plus compliquées. On ne peut pas faire l’économie de
quelqu’un qui s’occupe de cela. Le conflit entre le président
de la CTEM et le prestataire n'a pas permis de bien travailler. Le
prestataire doit être présent aux réunions CTEM mairie Peñas.
|
PENA PEDRIN SEVILLA |
Pour une gestion confiée à un prestataire
taurin qui doit être à l’écoute de la Commission Taurine et
prendre en charge les tâches administratives, juridiques, et de
suivi des taureaux. Le prestataire doit être davantage présent
sur le terrain montois et plus écouté. Le prestataire doit être
en relation avec les Peñas.
|
CERCLE TAURIN MONTOIS |
Nous pensons que la Commission Taurine est
capable d’organiser la feria, avec un prestataire en toile de
fond (comme à Bayonne ou à Vic). A une condition, que le
prestataire écoute la Commission Taurine.
|
PENA A LOS TOROS |
Si une gestion sans intermédiaires n'est pas
pour le moment envisageable, nous pensons qu'il faut relancer dès
maintenant un nouvel Appel d'Offres pour nos arènes ; le
cahier des charges insistant bien sur le fonctionnement : une
Commission Taurine décisionnaire et un prestataire de service...
à son service. Le prestataire doit assister la CTEM. Cela dit,
cette thématique n'est pas aujourd'hui notre priorité.
|
PENA LOS PECHOS |
Le Président de la Commission Taurine doit tenir
la barre par rapport à un projet commun qui aura été construit
et validé par tout le monde (Commission Taurine élargie, peñas
incluses à part entière dans ce travail). Le rôle des Peñas
est essentiellement là : travailler à l'élaboration de ce
projet commun, sur lequel reposera l'identité de notre arène.
Ce n'est en aucun cas dans les attributions du
Président de la Commission Taurine de se substituer au groupe. Il
le représente, porte ses souhaits, défend ses attentes, et est
le garant du projet commun, fruit d'un travail collectif effectué
tout au long de l'année.
Pour la suite, notre capacité à organiser des
corridas sans passer par l’intermédiaire d’un prestataire de
services dépendra des disponibilités de chacun. En l'état,
force est de constater qu'il paraît difficile de se passer d'un
prestataire.
|
PENA PALOMA BRAVA |
Dans l’état actuel des choses, le système
actuel demeure le plus convaincant. Mais avec un prestataire qui
soit vraiment aux ordres de la commission. Ce mode de gestion
implique d’avoir une Commission Taurine forte vis-à-vis du
prestataire. Et également, de réfléchir à une meilleure
représentation des Peñas et des aficionados.
|
CLUB TAURIN PEDRO ROMERO |
Nous sommes favorables à un appel d’offre pour
une année, éventuellement deux selon les résultats. Pour ne pas
s’endormir. Organiser en directe n'est pas à l'ordre du jour il
faut que le prestataire soit d'accord avec la CTEM. Il faut un
contrat sur une année renouvelable sur un ou deux ans.
|
PENA EL QUITE |
À la Peña el Quite, nous avons
établi un questionnaire sur la Madeleine 2019 : 61% des
socios y ont répondu. Il en ressort que Marie Sara, en tant que
prestataire rémunérée, porte la responsabilité de cette
malheureuse Madeleine 2019. Nous ne l’avons jamais vue aux
réunions du Conseil Consultatif Taurin, excepté une fois au
début de son mandat.
76,92 % votent en faveur d’un
nouvel appel d’offre.
Nous ne sommes pas des
coupeurs de têtes : les personnes qui s’occupent de la
Commission Taurine sont des bénévoles, certaines prennent sur
leur temps de travail. Je parle principalement du Président qui à
notre avis, et malgré son caractère et ses défauts, est de loin
une personne très compétente, reconnue en Espagne, mais aussi
aficionado, aussi passionné que nous tous dans cette salle, qui
s’est mis devant les toros.
|
PENA JULIEN LESCARRET |
On est pour le prestataire, mais un prestataire
qui fait 3 – 4 mandats et qui reste dans sa zone de confort :
non. Le prestataire ne doit pas avoir trop de poids. Le
prestataire doit mieux travailler avec la CTEM.
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PENA ESCALIER 6 |
Qui ? Avec le cahier des charges actuels, peu
importe qui. Le prestataire n'est pas décisionnaire. Il est "au
service" de la CTEM qui doit, elle, faire tous les choix.
Comme indiqué à de nombreuse reprises dans l'appel d'offre le
prestataire "assiste" et la commission taurine décide.
Il faut donc s'assurer que cela fonctionne ainsi ; et dans ce cas
tout un tas de professionnels, dont Marie Sara, peuvent "faire
l'affaire". Ce n'est pas le problème. D'ailleurs,Marie Sara
ne doit pas être le bouc-émissaire unique après la Madeleine
2019. Reste tout de même a se poser la question de la lassitude
après avoir enchaîné plusieurs contrats (11ème Madeleine).
Quoi ? Le mode de gestion pourrait effectivement
être plus direct encore que l'actuel en se passant de
prestataire(et en faisant l'économie -substantielle-de ce poste).
La Régie aurait alors à assumer seule la gestion administrative
des corridas. Il faut à moyen terme tendre vers cela et recruter
du personnel en ce sens. Il semble que pour le moment, personne
n'ait cette compétence.
Comment ? Le contrat actuel du prestataire de
service pour l'organisation des corridas de la Madeleine prévoit
qu'il puisse être interrompu chaque année. Nous pensons qu'il
faut relancer un appel d'offre dès aujourd'hui, en modifier le
règlement pour l'ouvrir à un plus grand nombre de candidats. Par
contre, il n'y a aucune raison que Marie Sara ne puisse pas s'y
présenter.
|
N°2 :
Fonctionnement, pouvoir, périmètre, gouvernance de la CTEM
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M Jean-Jacques GLORIA « Manolo ») |
Chose fondamentale : la décision doit
toujours incomber à la commission taurine qui doit porter un
projet.
Le prestataire est nécessaire pour les tâches
administratives et le suivi des toros. Il doit s'employer à
satisfaire cette décision.
Personnellement, je pense qu'une gestion directe
est intéressante pour l'organisation de novilladas et corridas
toristas.
Je regrette que certaines peñas ne viennent plus
au conseil consultatif taurin. Quand à la CTEM il faut
nécessairement un chef ou un président et il faut veiller à
soigner la communication et les explications.
L'écoute et la communication auprès des peñas
ne doit pas faire défaut.
|
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M André-Marc DUBOS) |
Le nombre de représentants de chaque Peña au
sein de la Commission Taurine : Il ne faut pas être trop
nombreux.
En 2009, j’ai proposé que la novillada sans
picador soit laissée à l’organisation des Peñas. Cela leur
permettrait de se faire la main, de connaître l’envers du
décor, et de voir que ce n’est pas facile d’organiser des
corridas. Cela m’a été refusé par le président de la
Commission Taurine.
Le veedor doit rendre des comptes à la CTEM. La
CTEM doit porter plus d'attention à la corrida portugaise. Il n'y
a jamais eu d'entente sereine et apaiser entre le président et le
prestataire. C'est la principale raison de la problématique
actuelle.
|
PENA PEDRIN SEVILLA |
Il nous paraît difficile de gérer seuls les
dimensions juridique et administrative. J’y ai été confronté
à plusieurs reprises. Nous sommes pour que l’on confie
l’organisation à un prestataire taurin qui soit présent, à
l’écoute de la Commission Taurine.
Le fait d’agrandir la Commission Taurine peut
par contre friser le ridicule (nous l’avons vécu à plusieurs
reprises) il ne faut pas être plus de 4 ou 5 lors des visite au
campos.
Les différentes modalités d’organisation sont
à discuter. Quoi qu’il en soit, impossible de satisfaire tout
le monde.
|
CERCLE TAURIN MONTOIS | |
PENA A LOS TOROS |
L'ensemble de la Commission Taurine actuelle doit
partir. Nous souhaitons la mise en place d'une CTEM vraiment
représentatives des aficionados, garante de la bonne image de
notre ville. Elle doit être présidée par un élu municipal et
le Conseil Consultatif n'a plus lieu d'être.
Nous souhaitons donc une représentation des
Peñas au sein de la Commission Taurine et éventuellement la
création de groupes de travail sur des sujets compartimentés. Le
tirage au sort pourrait par contre couper l'herbe sous le pied de
ceux qui souhaitent s'impliquer et qui ne seraient pas choisis,
donc à éviter. Ceux qui ont envie de travailler doivent pouvoir
le faire.
Chaque année, au moment de notre Assemblée
Générale, nous mettons au votre notre participation ou non au
Conseil Consultatif Taurin. Cela fait presque 10 ans que la
réponse est négative compte tenu de l'expérience que nous avons
fait de l'inutilité de cette structure et de la « fermeture »
incarnée par la CTEM. Si les étêtes changent », il n'y
aura plus d'entraves à notre participation à la Commission
Taurine.
|
PENA LOS PECHOS |
Nous aussi nous avons des idées qui recoupent
les premières prises de paroles (A Los Toros, Escalier 6 et
Julien Lescarret).
On aimerait revoir le fonctionnement de la CT de
l’intérieur. Le Conseil Consultatif Taurin a prouvé son
inutilité. Nous l’avons quitté en 2015, au bout de 10 ans car
il ne répondait pas à nos attentes.
Les Peñas doivent être délibératives et
décisionnaires. Or à ce jour, leur avis n'est que consultatif.
Les décisions prises par la CT doivent être légitimées par un
travail de fond mené de concert avec les peñas.
Concernant le nombre de représentants des Peñas
au sein de la Commission Taurine, il ne doit pas dépendre du
nombre d’adhérents de celle-ci (chaque peña dispose de sa
propre politique de recrutement). Un représentant par Peña nous
semble être le fonctionnement le plus représentatif et
démocratique.
Bien entendu les 9 représentants des peñas ne
peuvent décemment pas faire partie des voyages au campo. La n'est
pas leur rôle. Néanmoins, il ne nous paraît pas insurmontable
que 2 ou 3 représentants élus ou tirés au sort (selon les
envies et les disponibilités de chacun) puissent assumer la
mission de représentation qui leur sera confiée lors de ces
voyages qui constitue un des aspects fondamental de notre aficion.
La Commission Taurine doit assumer la totalité
de la mission qui est la sienne. Embarquer les lots de toros
choisis pour la Madeleine, fait partie de cette mission. On peut
faire confiance, mais la confiance n'exclue par le contrôle. Le
rôle du président de la Commission s'inscrit dans cette mission.
Il ne peut et ne doit pas tout décider et donc tout assumer seul.
Nous le répétons, son rôle est d'organiser les débats et si
besoin d'arbitrer et de trancher.
Le manque d'écoute et d'ouverture vers les peñas
(et le prestataire) dont à fait preuve le président de la CTEM à
conduit à la situation que nous vivons aujourd'hui.
|
PENA PALOMA BRAVA |
Un prestataire au service de la Commission
Taurine. Il nous semble important que le Président de la
Commission Taurine soit un élu de la municipalité. Quelqu’un
qui ait la capacité de trancher, qui consulte, décide et qui
porte la voix de la Commission Taurine.
Il faut améliorer la représentativité des
Peñas et des aficionados (abonnés ou non) au sein de la
Commission Taurine. Leur nombre sera à définir. Attention
cependant, nommer un représentant pour chaque Peña comporte le
risque d’avoir une armée mexicaine. On pourrait en revanche
imaginer d’arriver à se mettre d’accord entre nous (Peñas)
et faire sortir du chapeau 2 ou 3 personnes qui, avec un rôle
décisionnaire, représenteront les Peñas et les aficionados au
sein de la Commission Taurine. La CTEM doit être forte sans pour
autant que les Peñas soient sur-représentées.
|
CLUB TAURIN PEDRO ROMERO |
Concernant la composition de la Commission
Taurine, conformément à l’article 6 du règlement de l’UVTF,
il faut a minima un vétérinaire et un délégué du
conseil municipal. Je me limiterais à 3 des représentants des
Peñas, élus par ces dernières.
Quant à la représentativité des aficionados,
ils n’ont qu’à s’intégrer aux Peñas.
Il faut également maintenir le Conseil
Consultatif Taurin auquel nous participons.
|
PENA EL QUITE |
Nous entendons parler
de la participation de tous, mais je vous le dis :
attention : trop de démocratie tue la démocratie. Dans un
groupe, qu’il soit sportif, associatif, politique ou autre, il
faut une tête, qu’elle soit unique ou bicéphale. Il
appartiendra à Monsieur le Maire de prendre les décisions qui
conviendront, dans l’intérêt de tous et de l’avenir de la
feria.
|
PENA JULIEN LESCARRET |
Un trop grand nombre de personnes dans la
Commission Taurine rend compliqué la prise de décisions. Nous
proposons de faire un tirage au sort, 4 personnes sur 9 qui
représentent les Peñas entreraient à la Commission Taurine.
L’année d’après, les 4 autres, etc. Mais il faut savoir
limiter le nombre. En tout état de cause, il ne faut pas que la
composition de la Commission Taurine dépasse 10 personnes. Soit,
4 membres habituels de la Commission Taurine (dont Président), 4
représentants de Peñas, 2-3 représentation des aficionados, 1
vétérinaire. Ensuite, décisions prises de façon unilatérale.
Enfin, il faut créer des sous-groupes
d’activités. Si on a une commission à 18, on ne va pas aller à
12 au campo. Actuellement, ils y vont à 4-5 maxi. Il ne faut pas
qu’il y en ait plus.
|
PENA ESCALIER 6 |
Fonctionnement : La CTEM doit être un
organe démocratique où toutes les peñas sont représentées .
De plus des représentants des aficionados (abonnés ou non)
devraient pouvoir y participer. Comme prévu par le règlement de
l'UVTF la présence d'un vétérinaire nous semble indispensable.
Pouvoir : Le pouvoir de la CTEM sur
l'organisation des corridas doit être complet. Il faut en ce sens
déterminer des groupes de travail et identifier des compétences.
Périmètre : Pour chaque groupe de travail,
un périmètre d'action est déterminé (tercio de piques/
présidence / alguazils / callejon / presse / accueil des acteurs
/ embarquement, débarquement, sorteo et mise en chiqueros /
sobreros / musique / campo / etc). Les décisions sont prises "en
plénière" et chaque membre aura à voter.
Gouvernance : Compte tenu de ses
responsabilités (qu'elle ne peut partager avec personne), la CTEM
doit être dirigée par un élu dont la fonction est de faire
travailler ensemble la variété des membres qui la compose, de
gérer (en déléguant) la masse des tâches lui incombant. Le
fonctionnement actuel, à 4 personnes, est insuffisant pour
réaliser au mieux tout ce travail. La gouvernance autoritaire des
10 dernières années a montré ses limites et ceux qui l'ont
incarnée n'ont aucune légitimité pour
participer à un nouveau mode de fonctionnement.
Avoir un président qui axera son travail sur
l’aspect démocratique d’une Commission Taurine. Il semble
important que chaque personne ait droit à un vote. Pour nous
l’intérêt d’avoir une Commission Taurine élargie serait de
constituer des groupes de travail compartimentés sur
pique/présidence/alguazils, etc qui pourraient fréquemment
revenir auprès de la Commission Taurine pour donner ses idées.
Bien entendu, la Commission Taurine voterait ou pas les avis de
ces sous-commissions.
Et l'organisation en amont de groupe de travail
sur des thématique précises par exemple le tercios de pique, le
fonctionnement de la présidence, le rôle des alguazils.... Les
PV doivent être diffusés à toutes les Peñas. UVTF peut être
présente à la CTEM.
Actuellement, le nombre de membres n’est pas
suffisant pour assumer tout travail à faire dans cette
commission. Nous souhaitons qu’un représentant de chaque Peña
de la ville soit intégré à la Commission Taurine. De plus, a
minima, 4 ou 5 membres des aficionados (y compris non-abonnés).
|
N°3 : Implication des aficionados, composé de 10% des socios
de Peña et 90% des spectateurs hors peña montoises
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M Jean-Jacques GLORIA « Manolo ») |
Il serait intéressant que des jeunes puissent
s’impliquer. Si l’on implique pas les jeunes au fur et à
mesure, il n’y aura pas de renouvellement.
|
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M André-Marc DUBOS) |
Il faut impliquer les jeunes au fur et à mesure
pour assurer le renouvellement des cadres de la CTEM de demain.
Les Peñas et les jeunes motivés doivent aussi se confronter à
la difficulté que représente l'organisation de ces spectacles.
|
PENA PEDRIN SEVILLA |
Ce que vous avez fait cette année, faire
bénéficier aux jeunes des -50% pour les moins de 25 ans, est
super. Des jeunes ont pris des abonnements pour la première
année. Il faut continuer. Attention à ne pas négliger
l’équilibre économique. Il faut deux corridas médianes et que
tous les encastes soient bien présentés, impossible de faire une
feria sans faire venir des vedettes.
|
CERCLE TAURIN MONTOIS |
Travail consultatif oui, mais à condition que
tout le monde participe.
L’élargissement du nombre de membres de la
Commission Taurine ne doit pas être important.
|
PENA A LOS TOROS |
Notre peña est ouverte aux nouveaux membres mais
la prise en compte du « grand public », non affilié
aux clubs taurins est du ressort de la municipalité qui mettra en
place ou non un fonctionnement permettant la prise en compte de
tous les avis. Compte tenu de la rupture constatée entre les
aficionados et leur arène, cela semble nécessaire.
|
PENA LOS PECHOS |
Vous avez dit la complexité de faire parler 6 ou
7 000 personnes, nous en sommes conscients. Pour impliquer
les abonnés, une réunion publique sur l’après madeleine
(débriefing en septembre) pourrait être organisée. Une réunion
qui doit être un geste d’ouverture vers le public.
On entend et partage la nécessité d'intégrer
les jeunes dans l'organisation. A nos yeux, cela ne pourra
s'effectuer que par une remise en question du fonctionnement de la
gestion de la question taurine dans notre ville. Cela devra
impérativement déboucher sur un système plus ouvert, plus
enclin à favoriser l'intégration des générations futures dans
le processus d'organisation.
|
PENA PALOMA BRAVA |
Aficionados (abonnés ou non), doivent avoir la
parole. Pour autant, il faut éviter la sur représentation des
Peñas au sein de la Commission Taurine. Nous proposons que les
Peñas que nous sommes prenions la responsabilité, en marge de ce
que fait la Mairie, d’élire des membres qui nous représentent
au sein de la Commission Taurine.
Point très important pour nous : inculquer
la culture taurine aux plus jeunes. Tout a été essayé. La seule
chose qui n’a pas été faite, c’est l’éducation.
L’histoire des ministres aux arènes est préoccupante. On est
minoritaires en France et dans le département. Il nous faut
préserver cette culture. Pour cela, il faut faire de la
formation, de l’éducation.
Je me rappelle que la Peñas Julien Lescarret
était venue à l’école. On a des choses à faire qui ne sont
pas dépendantes de la Commission Taurine ou de la Mairie. Si
demain on veut s’organiser en régie pour prendre le relais de
la commission taurine, il faut commencer à s’organiser dès
maintenant.
La politique tarifaire
pour les moins de 25 ans est applaudie par tout le monde.
Charles Dayot : l’idée n’est pas de créer une école taurine, mais on a envie que ce soit nos enfants qui cherchent à nous amener aux arènes, et plus le contraire. Il faut peut-être travailler sur une école de l’aficion.
On a des arènes qui
ne travaillent que 5 jours par an, on a des salariés. On a une
fenêtre de tir où les gamins n’ont plus de sport entre fin
juin et la Madeleine. L’idée n’est pas d’en faire des
matadors mais les éduquer pour ce soit demain eux qui tirent
leurs parents aux corridas. Je suis à fond dans cette démarche,
mais je ne peux pas le faire sans les Peñas.
|
CLUB TAURIN PEDRO ROMERO | |
PENA EL QUITE |
Nous entendons parler de la
participation de tous, mais je vous le dis : attention :
trop de démocratie tue la démocratie. Dans un groupe, qu’il
soit sportif, associatif, politique ou autre, il faut une tête,
qu’elle soit unique ou bicéphale. Il appartiendra à Monsieur
le Maire de prendre les décisions qui conviendront, dans
l’intérêt de tous et de l’avenir de la feria.
Attention à éviter le manque de
respect et les attitudes de vocifération pendant la course et
pendant que les acteurs sont en piste.
La position actuelle du président
de la Commission Taurine cristallise les critiques et est
difficile à tenir.
Nous souhaitons également que les
préconisations du Conseil Consultatif Taurin soient plus suivies
par la Commission Taurine.
La plupart des propositions du
conseil consultatif taurin sont reprises par la Commission
Taurine.
Par contre aucun
retour n’est fait sur les décisions finales.
|
PENA JULIEN LESCARRET | |
PENA ESCALIER 6 |
Escalier 6 : que les PV de la commission
taurine soient publics
Réponse de Charles DAYOT : sauf erreur de
ma part, ils le sont déjà (à vérifier).
Notre avis : C'est une question essentielle
car le mal-être actuel, nous le devons en grande partie à la
distance qui sépare les organisateurs de la Madeleine et son
public ; qui se sent méprisé, mis à l'écart...
Nos propositions : La publication des
procès-verbaux de la CTEM (ils doivent être facilement
consultables par tout un chacun). Ou, pourquoi pas, des séances
ouvertes à tous, comme les conseils municipaux ? Nous soutenons
également l'idée delà mise en place d'une réunion publique
annuelle avec les responsables locaux pour bilan et perspective.
La mode des "votes du public" nous
semble en revanche démagogique et est à abandonner (ou à
respecter strictement : ce ne fut malheureusement pas le cas lors
de la novillada non piquée et l'on constata dès le jeudi matin
le désamour entre la CTEM et les aficionados)
|
N°4 : Équilibre dans la programmation : cartels, type de
corrida, torero, toriste, toreriste médiane concours, novilladas,
concours landais....
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M Jean-Jacques GLORIA « Manolo ») |
L'équilibre de la feria est bon. Le veedor a un
rôle primordial donc il faut un veedor de confiance. Mais les
membres de la CTEM doivent impérativement être présents à
l'embarquement.
|
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M André-Marc DUBOS) |
Concernant l’équilibre des corridas, je suis
d’accord avec la Peña A los Toros à propos du fait que tout
doit avant tout être bien présenté. C’est le plus important.
Par ailleurs, je trouve scandaleux que l’on
abandonne progressivement la corrida portugaise. Fut un temps,
elle rapportait beaucoup. Elle est aujourd’hui encore légèrement
bénéficiaire. Le jour où elle deviendra déficitaire, elle sera
supprimée.
Enfin, être passés en 1re catégorie
est une erreur. Les exigences des toreros en matière de bétail
dans des arènes de 1re catégorie est plus grande que
dans des arènes de 2e catégorie. Exemple :
Malaga qui a des problèmes tous les ans depuis qu’elle est
passée en 1re catégorie. Il faut s'appuyer sur
l'association des vétérinaires taurins et de l'association des
présidences de corrida. Peu importe l'encaste, il faut que la
présentation soit irréprochable.
|
PENA PEDRIN SEVILLA |
Volet économique, partout c’est en train de
tomber. Les corridas « dures » limitent l’horizon.
Je rejoins la volonté de corridas « sérieuses »,
exprimée par la Peña A los Toros.
Pas évident de monter des cartels. Des toreros
ne veulent pas toréer certains élevages. Il faut jouer la carte
de la jeunesse à fond, tant sur les matadors que sur les
aficionados et arrêter de vociférer pendant le spectacle.
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CERCLE TAURIN MONTOIS |
Nous souhaitons une programmation comme suit :
1 corrida concours
Il est dommage qu'une minorité ne respectent pas
le travail des veedors en piste en manifestant pendant la course.
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PENA A LOS TOROS |
Nous sommes conscient des réalités économiques.
Pour autant nous pensons qu'une Madeleine parfaitement équilibrée
est viable.
En clair, novillada incluse, 3 spectacles
toreristas et 3 toristas. Sachant bien sûr qu'au sein de la Peña
A Los Toros, nous avons une aficion plus sensible au TORO.
La question de la corrida-concours peut -être
posée.
Pour finir, nous souhaitons insister sur le
sérieux nécessaire à toutes les corridas. Même les toreristas
doivent être dignes d'arènes de 1ère catégorie : on ne
peut pas faire l'économie du sérieux, quel que soit le type de
corrida.
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PENA LOS PECHOS |
Nous rejoignons la Peña A Los Toros sur la
programmation :
- 2 corridas « toristes » ;
- 2 corridas « toreristes » ;
- 1 corrida concours
Ainsi que sur l'incontournable nécessité que
les lots de toros choisis pour la Madeleine restent dignes de la
catégorie de notre arène et ce indifféremment du type de
corridas (toreriste/toriste).
Nous rejoignons le Club Taurin Pedro Romero sur
la novillada piquée. Il est nécessaire de la programmer sur un
horaire plus adapté. Et souhaitons ajouter que programmer la
novillada non piquée en même temps que la journée des Pitchouns
est antinomique avec la volonté de transmission de la culture
taurine aux jeunes générations.
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PENA PALOMA BRAVA |
Nous sommes d’accord sur une feria equilibrée.
Nous ne pensons que la Madeleine doit reposer sur des toros
sérieux, quel que soit l'encaste, sans pour autant en faire une
feria torista. Le toro est néanmoins la base de tout et c'est
autour de lui que la feria doit être construite.
Remettre la novillada piquée le matin.
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CLUB TAURIN PEDRO ROMERO |
Remettre la Novillada non piquée le matin.
Pas de Président unique pour l’ensemble des
corridas de la Madeleine.
Peut-être est-ce un vœu pieu, mais que l’on
vide le callejon de tous les invités inutiles. Beaucoup de places
vides dans les gradins trouveraient à se remplir. De plus, ils
seraient, entre chaque lidia, bien surveillés par des cerbères
que l'on ne trouve pas à l'ombre.
Enfin, pourquoi ne pas rendre le débarquement
dans les arènes des lots de taureaux publics, passant dans le
ruedo ?
A vérifier techniquement.
Installer une bascule permettant d'informer le
public du poids réel du bétail le jour du spectacle.
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PENA EL QUITE |
On parle de l’identité du
Plumaçon : nous affirmons qu’avec 2 corridas toristas, 2
toreristas et une médiane, les organisateurs répondent à
l’attente de la majorité du public et tentent de le satisfaire
dans sa totalité.
Un mot sur les
novilladas : n’abandonnons pas ces spectacles. Nous sommes
favorables à leur maintien.
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PENA JULIEN LESCARRET |
Nous souhaitons une programmation comme suit :
Pourquoi ne pas confier à certaines Peñas
l'organisation de la corrida concours.
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PENA ESCALIER 6 |
Au niveau de la programmation la Peña escalier 6
souhaiterait un retour aux valeurs, identités du Plumaçon, avec
2 corridas dites « dures », 2 corridas « toreriste »
et au milieu une corrida concours.
Notre avis : Malgré la communication
effectuée, régulièrement la Madeleine penche du côté
torerista, ne prenant pas en compte la diversité des goûts du
public. Cette année, la tendance était même clairement assumée
avec le résultat qu'on connaît. Par contre l'enseignement de la
Madeleine 2019, c'est que le Plumaçon peut se remplir avec très
peu de grandes figuras (au final nous n'avons eu que Castella).
Mettre en place des cartels "intermédiaires" mettant
aux prises des toreros en devenir et des élevages appréciés de
l'aficion reste donc une possibilité.La novillada sans picador et
la Portugaise constituent affectivement 2 thématiques à
reconsidérer...
Nos propositions : 2 corridas toristas, 2
plus toreristas (sans négliger la présentation des toros) et une
corrida -concours un peu novatrice, avec tous les types de toros
et pourquoi pas les vedettes (à l'image de celle que San
Sébastien fit il y a quelques années et où l'on vit notamment
le triomphe de Morante et d'un toro de Zalduendo, élevage
normalement peu goûté des aficionados). La CTEM (dont les
représentants des aficionados) doit clairement identifier la
liste des élevages pour tel ou tel type de corridas.Nous
souhaiterions une "journée des aficionados" avec
novillada le matin et corrida l'après-midi. La novillada doit
être maintenue dans l'abonnement.Nous ne devrions pas voir plus
de 2 fois le même encaste (novillada incluse).
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N°5 : Divers : présidence, poids des toros, débarquement,
embarquement, sobrero, visite campo...
CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M Jean-Jacques GLORIA « Manolo ») |
La tauromachie n’est pas une science exacte.
Elle requiert beaucoup d’humilité, de communication et de
respect de la part de tous.
Il nous faut améliorer la communication et il
faut une participation de tous.
On peut y faire avancer les choses, même si l'on
n’obtient pas toujours gain de cause. Ce n’est pas facile
d’organiser une corrida. Cette année, les cartels étaient
équilibrés mais il y a eu une cascade de malchance.
Les toros de Luis ALGARRA et Nuñez DEL CUVILLO
décevants, les blessures de PONCE et ROCA REY, Emilo DE JUSTO
convalescent, Thomas DUFAU malade mais actuant avec du cran.
Déficience à l'épée de CHACON et Javier
CORTES devant les VICTORINOS et l'incident du sobrero.
J'ai très modestement la chance de faire partie
de la commission taurine montoise à l'époque de Manolo CHOPERA,
ensuite du conseil consultatif taurin.
Au sein de la Peña Jeune Aficion de St-Sever, je
participe à l'élaboration de la semaine taurine de novembre et
des deux novilladas du 11 novembre avec visite au campo et l'on
apprend sans cesse.
Concernant le sobrero de Victorino MARTIN
peut-être a-t-il été malade ? Beaucoup de choses peuvent
expliquer leur état du jour J.
C'est pour cela que le ganadero après avis de
son vétérinaire doit tenir le prestataire informé de l'état du
toro.
Il faut de la vigilance là dessus.
Pour remettre les choses dans l'ordre je pense
que le premier responsable est le ganadero VICTORINO et le
deuxième responsable est FLORITO qui n'a pas été à la hauteur
de sa réputation.
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CONSEIL CONSULTATIF TAURIN (M André-Marc DUBOS) |
Histoire du poids : ridicule, personne n’a
de balance. Tout le monde met des poids fantaisistes.
Par contre, à la fin de la corrida, on devrait
publier les poids en canal de chaque corrida. Cela s’est fait
autrefois.
La relation entre la Commission Taurine et le
prestataire doit être sereine. Ce n’est pas possible s’il y a
un conflit entre eux. On a été au bord du clash à plusieurs
reprises.
Pour finir, je signale pour information qu’une
association des vétérinaires taurins français a vu le jour.
S’est aussi montée association des présidents de corridas.
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PENA PEDRIN SEVILLA |
Il faut arrêter de vociférer. Critiquer, c’est
très facile. Mais toutes les expériences citées ici ont déjà
été essayées. On peut se tromper sur le taureau, même le
ganadero.
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CERCLE TAURIN MONTOIS |
On ne fait pas du tourisme quand on va dans les
ganaderias. Ce n’est pas possible d’y aller à 8 ou 9. Enfin,
ce qu’il s’est passé dans les arènes cette féria, je ne
comprends pas. Ailleurs, on ne dit rien.
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PENA A LOS TOROS |
Les présidences, les alguazils, la présentation
des toros et le choix des ganaderias sont autant de thématiques
souvent abordées dans nos bilans de Madeleine. Si un vrai travail
de fond s'engage (et nous le souhaitons), nous aurons le temps de
parler de tout ça...
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PENA LOS PECHOS |
Nous souhaitons rappeler que notre arène est une
enceinte publique et qu'à ce tire la liberté d'expression s'y
applique. C'est un lieu où on y vit. Lorsque l'on souhaite une
arène silencieuse que voulons-nous exactement ? Une arène
respectueuse. Mais le silence n'est en rien une marque de respect
(dans le monde taurin non plus), au mieux est-il perçu comme du
désintérêt au pire comme du mépris. Au nom de cette doctrine
de silence respectueux devons-nous interdire toute forme de
réactions en bâillonnant les aficionados ? Cela ne nous
semble pas appartenir à notre société, et encore moins aux
attributions d'une Commission Taurine ? L'aficionado qui se
rend aux arènes est dans son bon droit lorsqu'il réagit au
spectacle vivant qui se joue sous ses yeux. Selon certains, il y
aurait des réactions plus acceptables que d'autres ? Que le
public réagisse positivement ou négativement importe peu, il
s'exprime car il en a le droit le plus strict. S'exprimer ne doit
jamais être perçu comme un manque de respect, au contraire,
c'est une marque d'intérêt envers le spectacle et ceux qui le
produisent.
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PENA PALOMA BRAVA |
Pas de présidence unique sur l'ensemble de la
feria. Il faudrait qu'un membre des peñas montoises soit au
palco, si possible un jeune, tous les soirs.
Les novilladas pourraient être présidées par
des jeunes aficionados issus des peñas.
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CLUB TAURIN PEDRO ROMERO | |
PENA EL QUITE |
Je crois que nous sommes tous
d’accord, ce qu’il s’est passé le dimanche 21 juillet,
c’est inadmissible de la part d’une ganaderia telle que celle
de Victorino Martín, vis-à-vis de l’attente du public et de la
plaza montoise de 1re catégorie. Cela a eu le don de faire
éclater la colère des aficionados.
Petits toros sans trapío, 1er et
surtout le sobrero (6e bis).
Personne n’était à
l’embarquement du lot : Guillaume FRANCOIS aux arènes :
normal. Le gardien du Plumaçon, Romain LABORDE aux corrales :
normal. Restaient trois responsables disponibles pour se rendre en
Espagne : la prestataire Marie Sara, Pedrín Sevilla et
Didier Gaudin. Pourquoi ne pas les y avoir envoyés ? Le fait
que Marie Sara rejette la faute sur son Veedor est inadmissible de
même qu’est grotesque son argument de la perte de poids de 100
kg durant le transport. A moins que ces toros aient été malades,
ou qu’une fois vendus on ne leur ait pas donné les soins
nécessaires, pour diverses raisons.
Pour le reste, nous pensons qu’il
n’y a pas grand-chose à reprocher sur la composition des
carteles, car tout le monde depuis le 6 avril les trouvait
équilibrés.
Il y a la malasuerte qui a commencé
avec les blessures successives de Ponce, puis de Roca Rey, et les
convalescences d’Emilio de Justo et de Thomas Dufau. Enfin, un
Cayetano qui n’a pas été à la hauteur de son remplacement
pourtant logique (il a remplacé 8 fois Roca Rey depuis
Pampelune).
Côté toros, le remplacement sans
doute trop rapide du magnifique toro de Nunez del Cuvillo qui
aurait pu être le toro de la feria, parce que sa corne s’était
escobillée dans le chiquero est regrettable.
Si certaines estocades avaient été
réussies, des trophées mérités seraient tombés. Ce qui aurait
changé l’humeur des fins de spectacles et amélioré le bilan
de la Madeleine. Il est certain que dans un lot de 6 toros, bien
qu’issus d’un même encaste, tous n’ont pas le même
comportement ni la même « capa », ni ne sont nés du
même semental : donc pas de réussite à 100% et tout
aficionado ne peut faire semblant de l’ignorer.
Les « La Quinta » était
d’excellente présentation et on a vu un très bon toro pour
Daniel Luque.
Les « Alguarra » ont
manqué de caste, de force. Les Fuente Ymbro étaient très bien
présentés, il y eut un très bon toro, un des fils de Jasmin.
Les Nunez ont vraiment déçus tant
par leur présentation moyenne que par leur comportement, ils
avaient déjà déçu en 2018.
Nous venons aux corridas avec
passion, nous y venons pour la vivre, cette passion, dans une
enceinte privée, donc : assez de chamailleries, de
vociférations dans la plaza pendant la lidia du taureau. Assez du
non respect des spectateurs qui payent leur place et surtout,
assez du non-respect des toreros qui risquent leur vie. Cette
attitude irrite tout le monde, gâche la fête et n’est pas
digne du Plumaçon qui légitimement, appartient à la ville et à
tous les aficionados et non pas à un groupe minoritaire.
Nous le demandons solennellement :
sommes-nous ici pour défendre la tauromachie, malgré nos
sensibilités diverses « toristas, toreristas »
« figuras ou pas » ? Sommes-nous décidés à
travailler de concert pour sauver notre culture attaquée de
toutes parts ? La division n’apporte jamais rien.
Ne sommes-nous pas en train de
donner du grain à moudre aux antis ? Ils doivent bien rire
de voir ce spectacle.
Lors d’une visite de la Peña El
Quite chez Flor de Jara, Carlos Aragon Cancela le ganadero
affirmait que « si un jour la corrida meurt, cela ne viendra
pas de l’extérieur mais de l’intérieur ».
J’espère que nous n’en sommes
pas là aujourd’hui.
J’ajoute qu’il ne suffit pas de dire :
je veux tel torero devant tel toro, les choses sont bien plus
compliquées que cela. Le mundillo est un système, il s’agit
d’un marché, qu’on le veuille ou non, des échanges, des
négociations se produisent entre les impresarios, les ganaderos,
les veedores, les apoderados, les toreros, les plazas avec leurs
représentants et leurs commissions.
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PENA JULIEN LESCARRET |
Concernant Victorino Martin, pourquoi n’a-t-on
pas fait repartir les taureaux ?
Il est important d’avoir le vétérinaire à
l’embarquement.
Réponse de Charles Dayot : plusieurs
personnes, y compris autour de cette table, ont vu les taureaux,
et personne ne m’en a rien dit. Personne n’était à
l’embarquement, parce qu’on a fait confiance à Victorino
Martin et à Florito.
Peña Julien Lescarret : donner la chance à
un maximum de jeunes et pas toujours retomber sur des toreros
redondants dont on se demande parfois pourquoi ils viennent au
Plumaçon.
Cette année, des jeunes n’ont pas démérité.
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PENA ESCALIER 6 |
Présidence : La CTEM doit s'assurer de leur
totale indépendance et y faire figurer des jeunes. Au contraire
ce qui se pratique aujourd'hui.
Affichage des poids : Le Plumaçon doit
enfin se doter d'une balance. Comme Bayonne.
Débarquement, embarquement, visites au campo :
Aucune de ses tâches ne peut être déléguée par la CTEM, et
des représentants des aficionados doivent toujours y assister. Le
défaut de présence lors de ces moments est une faute grave
(peu importe qu'il s'agisse de négligence ou d'incompétence).
Remarque finale : Les clubs taurins semblent
désireux de s'investir dans l'organisation mais, compte tenu du
traitement reçu depuis des années de la part de certains membres
de la CTEM (rejet, mépris), cela ne se fera pas sans leurs
départs.
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N° 6 : Parole libre :
A Los Toros Mme
Dominique DESPLATS : vous avez dit qu’il était nécessaire de
redorer l’image du Plumaçon. Ok. Est-ce que cette réunion est le
point de départ d'un vrai travail en commun ou juste une
consultation ? Y aura-t-il d'autres réunions ? Auquel cas
nous sommes prêts à travailler. Un planning est-il prévu ?
Charles DAYOT : Je
veux bosser avec vous. C’est à nous de déterminer dans quelles
mesures, dans quelles fréquences, etc. La discussion et les réponses
apportées ensemble seront directement liées aux différentes
questions posées en préambule. Je sais par nature que mettre 40
personnes autour de la table ne facilite pas la prise de décision.
Donc il faut trouver le bon format. Les aficionados : la
question de leur représentation.
Pour moi, cette réunion
est avant tout une réunion de consultation. J’ai vu les réseaux
sociaux, les propositions. Je préfère qu’on se voit en direct
pour que vous puissiez tous exprimer vos remarques.
A Los Toros : Ça
répond à peu près à ma question. Il y a un gros chantier. Soit on
s'en saisit pour changer les choses. Soit pas...
Charles DAYOT :
Chaque Peña peut traiter le sujet qu’elle souhaite.
Escalier 6 M. Philippe
PIARRINE : Je suis très content d’être là. La sensation
d’être écouté et entendu. Merci.
Charles DAYOT : Nous
vous préparons un projet provisoire qui vous sera envoyé le mardi
27 août et nous vous remercions d'y apporter vos modifications et
les valider avant vendredi 30 midi.
Los Pechos :
Contents d’avoir été autour de la table. On passe un peu à côté
des choses sur les RS. Mieux de se voir et de discuter. Rien de figé,
concernant notre participation à la CT. On attend la suite qui sera
donnée à cette réunion pour nous positionner.
Escalier 6 :
Attachement commun. Au-delà de la programmation, c’est le sérieux
global qui fera que le Plumaçon retrouvera son identité.
Cette reprise en main était nécessaire, je suis abonnée et je suis de près tout ces débats.Enfin un travail en collaboration.
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