The Inspector Cluzo au Café Music







Mathieu Jourdain et Laurent Lacrouts, les deux acolytes de The Inspector Cluzo nous ont salué à la manière des coursayres, comme ils l'ont fait partout depuis le début de leur tournée mondiale.
Ils ont chanté en anglais, parce que le rock français c'est comme le vin anglais (Paul Mc Cartney) mais ils ont expliqué de quoi certaines de leurs chansons parlaient. Ça c'est bien. Mettre une traduction en français dans le livret accompagnant le cd serait mieux (oui je suis nulle en anglais)
Les fidèles étaient là : ceux qui servaient la blanche (d'armagnac, hein), ceux qui sont chargés de surveiller le maïs, la famille Sourigues, la main empaillée qui lève un doigt (je vous laisse imaginer lequel), Lou Jan de Buros sans ses échasses le Café Music étant un peu bas de plafond...
Être Gascon c'est une culture, et la culture c'est la partage, l'ouverture. Ce n'est pas un territoire ou un sang. Nous avons toujours accueillis les gens, nous sommes un mélange d'espagnols, d'italiens, de maghrébins, et si maintenant nous avons des Syriens c'est une richesse. Ils faut écouter nos anciens avant qu'ils ne partent. Qu'avec un peu de sagesse des anciens et de l'éducation on peut créer des emplois locaux, vivre tranquille chez nous. Plus besoin d'aller à Bordeaux, pas besoin de mondialisation et de cac40. 
Je préfère vraiment quand ils jouent des ballades, qui font ressortir la jolie voix de Laurent, plutôt que les hurlements et les rifts de guitares agressifs, mais il en faut pour tous les goûts! (et le rock c'est fort en décibels)
Merci les gars, Mathieu et Laurent, pour vos chansons, votre esprit, ce que vous savez transmettre, pour ce que vous êtes. Gascons in the word. Ah tient, je cause ingliche maintenant!


DONE jouait en première partie
Au premier accord de DONE, j'ai cru que mon pacemaker allait exploser, puis j'ai réalisé que je n'en avais pas. Par contre j'ai enfoncé mes bouchons d'oreilles si fort que même avec un tirebouchon je n'ai toujours pas pu les récupérer. DONE est un groupe de quatre jeunes gens, trois guitaristes dont une fille, et un batteur en marcel, ce qui est bien car ça aère les aisselles.
Je ne suis pas apte à juger de la performance musicale, n'y connaissant pas grand chose en rock, étant plutôt "chanson française". Ils ont quand même donné un morceau en français, auquel je n'ai pas plus compris que ceux en anglais...
Par contre moins on les applaudissait, plus ils jouaient. Le leader a rendu hommage à ceux qui avait créé le festival punk de 77, date à laquelle il n'était pas né. Mais bon, on trouve toujours des gens qui parlent des guerres napoléoniennes qu'ils n'ont pas connu non plus...
Bon chemin sur les routes du rock !


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