RÉUNION AVEC LES PEÑAS, an 2021
Charles Dayot, maire de Mont de Marsan a décidé d'inviter les peñas du Marsan, pour une rencontre.
Après une brève introduction, il a laissé le micro se balader dans la salle et de nombreuses questions ont été posées. Le Maire y a répondu, en alternance avec Christophe Andiné, le président de la commission taurine extra-municipale, et Pascale Haurie (6ème adjoint, aux fêtes et manifestations) et parfois les autres ont un peu parlé.
Sébastien Giordano a ouvert le bal des questions avec une remarque sur les picadors : c'est bien mieux quand il n'y en a qu'un, plutôt que les deux. Oui c'est vrai, mais ce n'est pas facile de faire admettre aux cuadrillas de ne mettre qu'un picador. J'imagine que le torero ayant promis qu'il paierait des deux sueldos, Il faudrait peut-être les prévenir avant qu'ils ne viennent. (C'est moi qui dit ça, C;Andiné n'ayant pas évoqué cette possibilité.)
Michel Corderand a également parlé de la pique, des ateliers qui existaient avant le covid, et qu'il faudrait relancer.
Philippe Piarrine s'est étonné, avec justesse, de l'absence de rotation des membres des peñas au sein de la CT qui avait été prévue au départ. Pascale Haurie a fait une magnifique réponse hors sujet : on ne peut pas mettre un membre de chaque asso taurine à la commission, parce que sinon ils ne vont pas tous rentrer dans le bus pour aller au campo.
C'était dit dès le départ pourtant, que les deux membres des peñas changeraient chaque année, cliquez ici. Et tout le monde était d'accord. Peu importe qu'il n'y ait eu qu'une Madeleine réduite, il y a deux membres qui doivent changer. Maintenant c'est peut-être aux Peñas elles-mêmes de se réunir pour revoter!
Encore Philippe Piarrine! Il ne serait pas un peu toriste sur les bords?
Le Lion's Club Pomme de Pin évoque le bazar présent le soir de la première Madeleine-Covid, le Cercle Taurin Montois parle de la corrida montoise télévisée, très bien pour l'image de Mont de Marsan.
Isa du Moun parle du concours de logo, lancé pour illustrer la communication du Plumaçon, dont le résultat n'a jamais été proclamé. La tronche de C. Andiné et C. Dayot visiblement pas au courant!!! Mais si, quelqu'un a répondu qu'avec le covid... mais ça va reprendre!
Philippe Piarrine voudrait connaitre les coûts de deux corridas, celle de Jandilla et celle de Pedraza et celle des toreros qui les ont combattus, afin de savoir laquelle a rapporté plus d'argent, savoir quel était le meilleur rapport quoi. Alors c'est compliqué (le fric dans la tauromachie ça l'est toujours), mais on trouve trace de tous ces détails dans les comptes-rendus des conseils municipaux, puisque c'est de l'argent public dont il s'agit.
On apprend que les arènes ont fait le lleno à demi-jauge pour trois corridas sur quatre, seule celle du samedi matin n'a pas fonctionné, raison de plus pour remettre une novillada piquée à cette heure là!
Pourquoi on a pas eu le paiement de l'abonnement en trois fois sans frais comme les autres années?
Alors quand il s'agit d'argent public, on peut payer en avance, mais jamais après le spectacle. Et comme la régie des fêtes a su que la Madeleine aurait lieu que fin mai, c'était trop tard pour faire en trois fois: juin/juillet. Le reste en août tombant après. Certes, mais alors pourquoi n'avoir pas fait le paiement en deux fois?
Christophe Andiné nous a fait l'historique de l'aficion toriste montoise. Pas forcément née ici, mais d'aficionados qui allaient à Ceret et Vic, Parentis, Roquefort... Le Plumaçon a toujours accueilli la diversité, donc on ne fera pas une saison 100% torista, n'en déplaise à l'Escalier 6!
Lors de la Madeleine-Covid il a fallu trancher et supprimer une corrida. Comment s'est fait le choix. Christophe Andiné grimace à ce souvenir. Éliminer les Cuadri, c'était difficile, appeler le ganadero... Y'a eu des discutions, des débats. Ce n'est pas une raison financière qui a conduit à ce choix, ce sont des heures de négociations entre les membres du CT.
Pourquoi n'avoir pas prévenu le public que les Jandilla avaient souffert lors leur séjour à Saint-Sever? Christophe Andiné est surpris, est-ce qu'à Madrid, à Mexico, on explique aux aficionados? Ben non, mais justement, comme nous ne sommes ni à Madrid, ni à Mexico, un peu de communication, ça aurait été bien. Romain Laborde prend la parole "mais vous n'imaginez pas, allez voir la vidéo du débarquement à Saint-Sever, et deux jours après, il avait fait 40°, ils n'ont quasiment pas mangé ni bu, ils sont méconnaissables. Alors ils étaient bien armés, bien ouverts, ça ça n'a pas changé, mais ils avaient fondu c'est vrai. On les avait mis dans le seul enclos fermé, c'était une erreur, la prochaine fois on les mettra à l'air libre, mais ça dépend du temps aussi..."
Alain Lafourcade, président du Cercle Taurin Pedro Romero, a deux remarques : d'abord la jauge du callejon qui n'a pas subit de baisse, elle. Et puis la bascule pour peser les toros, quand?
Charles Dayot dit qu'il a invité des photographes, des gens qui comptent. A Lafourcade lui dit qu'ils seraient aussi bien sur les gradins.
C. Andiné répond pour la balance : bah pourquoi faire, tout le monde bidouille sur le poids des toros, qui n'est pas l'important. Ce qui est important c'est le trapio, l'harmonie, l'aspect général. Si on a un toro dont le poids annoncé est à 580kg, peut-être qu'il n'en fait réellement que 530, quelle importance?
Peut-être pourrions nous être la première arène à annoncer les vrais poids?
Là il était 21h, j'avais l'estomac qui parlait tout seul... Je suis rentrée chez moi. Alors traverser la ville de nuit en vélo, c'est formidablement tranquille. Le Sablar désert c'est parfait.
Désolée pour ceux qui attendaient mon compte-rendu, il est incomplet.
Une quarantaine de personnes étaient présentes.
A la prochaine!
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