Qualifications de La Fragua : les absents ont eu tort
Certamen de la Fragua
12 vaches de Miranda de Pericalvo bien présentées, avec
beaucoup de moteur et de noblesse. Les meilleures sont la quatrième et la
dixième pour
Joao D’Alva, Aaron
Rodriguez, Alvaro Alarcon, Ismaël Jimenez, Jésus Cuesta, Jaime Casas, Florian
Carsoule, Juan Pedro Llugano, Adrian Villalba, Alvaro Passalacqua, Primitivo
Lopez et Vincent Perez
Les vaches ont été piquées par Gabin Rehabi et Alain Bonijol
(6 et 12)
A l’issue des délibérations du jury sont qualifiés pour la
finale, ce dimanche à 16 heures :
Ismaël Jimenez
Juan Pedro Llugano
Jaime Casas
Alvaro Passalacqua
Juan Pedro Llugano
Jaime Casas
Alvaro Passalacqua
La Fragua, organisée par Juan Leal à Pontonx est un creuset
dans lequel se forge l’avenir de la Fiesta Brava.
Il est dommage que pour les qualifications, il manque du
monde sur les gradins. Écrivant cela, je pense (et râle contre eux) à ceux qui se
disent aficionados militants, voire compétents et dont le cerveau à oublier l’existence
de Bougue, Castelnau et de La Fragua.
Je comprends que pour certains, moins habitués des arènes,
douze vaches ce soit long. Mais pas pour des gens qui se targuent d’être des vrais,
des purs et durs.
Et s’il est difficile de venir un samedi ou pour les
qualifications à Bougue, qu’ils viennent au moins ce dimanche pour la finale. Compte
tenu de ce que l’on a vu pendant les qualifications, ils devraient passer de
bien meilleurs moments que lors de certaines Férias où il fait bon se faire
voir tout de blanc vêtus dans des villes pas si éloignées que cela de ces trois
villages.
Totalement athée, je ne connais rien aux choses des
religions. Mais ils me semblent que les rites comportent des figures imposées
auxquelles s’astreignent les pratiquants « sincères ». *
Il faut comprendre que faire au moins une halte soit à
Bougue, soit à Castelnau ou à La
Fragua (au moins une des trois) ne donnera pas une indulgence ou un billet
gratuit pour un paradis hypothétique mais
contribuera, avec certitude, à pérenniser notre culture.
Et puis ces trois manifestations sont, on ne peut plus
conviviales, ce qui ne gâche rien.
C’est le deuxième coup de gueule de ce genre, après
Castelnau, l’an passé. J’espère que ce sera le dernier. N’oublions pas que comme pour un restaurant
le monde attire le monde et en particulier si les plus gourmets fréquentent l’établissement.
Si on revient à ce qui s’est passé à Pontonx. La journée a
été très intéressante grâce à la qualité des vaches de Miranda de Pericalvo. Elles
sont allées au cheval sans se faire prier, ont été pour la plupart nobles à la
muleta.
Deux d’entre elles ressortent du lot, la seconde brave,
noble qui a duré et la dixième qui est allé au bout de ses forces, répondant en
humiliant à de nombreuses sollicitations malgré un premier tiers éprouvant.
Face à eux, deux toreros ont marqué les esprits. Tout d’abord,
le sévillan Ismaël Jimenez qui torée avec beaucoup d’élégance et de sincérité.
Le mexicain Juan Pedro Llugano a lui montré de vraies capacités de lidiador
face à une vache complexe et exigeante.
Aaron Rodriguez, Jaime Casas, Alvaro Passalacqua ont montré
qu’ils avaient des capacités et une vraie
envie de toréer.
Adrian Villalba, Alvaro Alarcon, Joao d’Alva et Vincent Perez n’ont pas été favorisés au
sorteo.
Florian Carsoule, Primitivo Lopez et Jésus Cuesta ont pu
continuer leur apprentissage.
Donc rendez vous ce dimanche, 16h à Pontonx pour la finale. Pour
les absents, deux séances de rattrapage sont prévues à Bougue et Castelnau.
Thierry Reboul
*Je crois que Thierry essaye de vous dire que si vous n'allez qu'aux messes d'enterrements vous n'êtes pas de vrais cathos, il faut aller aussi à toutes celles des dimanches, Pâques et Noël inclus! Aficionados, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
(isa du moun)
(isa du moun)
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