ARTE FLAMENCO mercredi 5 juillet 17

 Tous les jours à la Librairie Social-Club Caractères, François Milhaud parle du spectacle de la veille. Passionné de flamenco depuis qu'il est jeune adulte, au point de descendre depuis la Bretagne en Andalousie pour 4 jours en voiture, et de recommencer quinze jours après...
Il a parlé de la complicité évidente qu'il y avait entre Marina Heredia et son guitariste, et quelqu'un a rajouté de la complicité entre le guitariste et sa guitare. Effectivement, si on parle au guitariste de son instrument, il s'enflamme, raconte la table en érable du Canada, la fabrication...
Un peu comme le guitariste Pedro Soler qui a une guitare de 1929, qui s'appelle "Leona" et qui rugit quand il l'utilise.
Du second spectacle, il a parlé de Gema, qui a une gitanité revendiquée, la façon qu'elle a de se rentrer en dedans, avant de tout exprimer. Et aussi de El Chorro, un spécialiste de zapateado, que son metteur en scène a fait danser pieds nus.
Il nous a dit que les spectateurs gitans avaient l'habitude d'exprimer leurs sentiments lors des spectacles, un peu comme à la corrida, pas de rester silencieux comme à l'opéra.
Et "olé" ça vient de "wala" qui veut dire "par Dieu"
Bref, si vous avez l'occasion, la prochaine tertulia est demain à 16h30. Allez-y !

Yannick Grillon expose à la Librairie Caractères.

 Un hommage à Fandiño

SPECTACLE AU MIDOU
Leilah Broukhim "la Serfadi"

 La difficulté, quand on fait des photos avec un petit appareil non professionnel, est que la danseuse est floue, parce qu'une danseuse, particulièrement dans le flamenco, ça tourbillonne, ça saute, ça avance, bref, ça danse.
Leilah Broukhil a inventé la danse immobile. Je n'ai jamais vu quelqu'un bouger si peu!
En plus elle nous a tiré la gueule tout au long du spectacle. Mais si elle n'est pas contente d'être ici, elle peut retourner aux Amériques! On a jamais vu une bêcheuse pareille au bord du Midou !



le spectacle du Café Cantante :
PATRICIA GUERRERO
"Catedral"

Le spectacle commence aux percussions, avec Patricia Guerrero en mantille noire de deuil. Elle danse assise, comme si la peine l'empêchait de se lever.  On entend des voix off, comme dans une... cathédrale (c'est le titre du spectacle). Puis une sorte de marche-pénitence.
La déco aussi est là : le lustre imposant et le grand candélabre, tout ceci nous fait "croire" que nous sommes dans un lieu consacré. Deux curetons vêtus de rouge, aux voix de haute-contre des plus étranges, nous faisaient demander si nous étions au Paradis ou bien déjà en Enfer.
Patricia et ses danseuses, vêtues de soutanes noire boutonnées devant, ont dansé, jusqu'à la libération, la fête, et hélas, le retour des curés, où les filles se sont égaillées comme un vol de moineau devant un chat.
Puis, sous la soutane sobre, Patricia avait une belle robe rouge, signe de retour à la vie.
Olé.
 

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