MADELEINE 17 - rencontre à Mirasol II

 Samedi la Villa Mirasol, par l'intermédiaire de Miguel Darrieumerlou recevait Victorino Martin Fils, avec pour interprète Oliver Mageste. En moins d'une heure le vétérinaire-éleveur a réussi à retracer le parcours de la ganaderia, à philosopher, et à répondre aux questions du public.
Donc Victorino Martin (le père) était éleveur de vache à lait. Un jour il achète un lot d'Escudero destiné à l'abattoir. Puis rapidement deux autres lots. C'est avec ça, à force de sélection, de tienta, de tests, qu'il réussi à se faire un nom : le sien. Car c'est plutôt rare qu'un éleveur de toros bravos ne soit pas issu d'une longue lignée, et c'est rare également que l'on puisse remplir des arènes sur le seul nom de l'éleveur de toros.
La ganaderia a commencé à être reconnue quant à Madrid Luis Vasquez coupe 3 oreilles le 10 septembre 1969. Ce jour là la commission taurine de Vic-Fézensac était présente. Ils ont un coup de foudre et achètent des toros pour leur féria de l'année suivante. Ruiz Miguel est au cartel, il est remplaçant. Il coupe deux oreilles et la queue. L'association est en place, le trio parfait qui s'est achevé par une statue de son vivant devant les arènes de Vic : Ruiz-Miguel devant un Victorino.

Victorino Martin a également rendu hommage à Christian Cazade récemment disparu. Christian, qui présidait la commission taurine durant les années Labeyrie, voulait toujours les toros les plus gros. Et à cette époque le dernier jour de fête était le jeudi, on l'appelait "le jeudi de Victorino". C'est vrai que le père est représenté à hombros sur l'affiche de 2001 avec El Tato et JJ Padilla. Un vrai cartel dessiné.
Il nous a dit aussi que Ruiz Miguel, à une époque, voulait entrer dans les cartels de vedettes, avec des toros réputés plus faciles. Et puis un jour, en sortant de sa douche, il a dit à son apoderado: "c'est ma voie, c'est devant ce type de toros difficiles que je dois m'accomplir. Par contre je veux des honoraires plus élevés."
Les toreros français qui ont le mieux compris les Victorinos, sont Nimeño II, mais surtout Stéphane Fernandez Meca.

Il y a eu dans toute l'histoire somme toute récente de Victorino onze toros graciés, dont un qui est naturalisé, dans le hangar où sont exposés tous les trophées, récompenses, gagnés par l'éleveur. Il va d'ailleurs agrandir le bâtiment.

Nous finirons sur un proverbe espagnol traduit : jouer et perdre c'est amusant, gagner c'est fantastique.


Le BABAO, le rendez-vous des berges !

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