Fiesta Campera de Rion des Landes
Grandes faenas de Del Alamo et Aguado
Photos du photographe (et parfois torero) Philippe
Latour
5 novillos de la ganaderia
Jalabert pour
Patrick Varin : une
oreille
Juan Bautista : une
oreille
Juan del Alamo : deux
oreilles
Pablo Aguado : deux
oreilles et la queue
Adrien Salenc : deux
oreilles
Cinq rencontres avec la
cavalerie Bonijol
Météo qui commence à être de
saison
7/10 ème d’arènes
Rion est traditionnellement
le lieu où on se rend pour passer un dernier moment avec ses amis aficionados
avant la trêve hivernale Cette année, ce rassemblement a été l’occasion, dans ce lieu symbolique pour l’Aficion, de
montrer aux terroristes de tous poils que
nous sommes une vraie famille et qu’ils ne nous font même pas peur.
Sobre, ému et émouvant Pascal Vilaton, Président du Club Taurin, a affirmé que nous resterons ce que nous sommes et voulons être quels que soient les pressions exercées par les liberticides. Après une minute de silence, la Marseillaise a été reprise en chœur par le public et les toreros.
Je ne sais pas si notre détermination fera fuir les terroristes de daesh, En tout cas, elle a fait fuir le guignol, président d’Anti-Corrida Gers, et les cinq péronnelles qui l’ont accompagné. Invisibles, muets par peur du ridicule, aussi vite partis que venus, ces pitoyables individus ont contribué à montrer le visage nauséabond de leur mouvement et accessoirement à dégrader le bilan carbone de la planète par leur inutile déplacement.
Sobre, ému et émouvant Pascal Vilaton, Président du Club Taurin, a affirmé que nous resterons ce que nous sommes et voulons être quels que soient les pressions exercées par les liberticides. Après une minute de silence, la Marseillaise a été reprise en chœur par le public et les toreros.
Je ne sais pas si notre détermination fera fuir les terroristes de daesh, En tout cas, elle a fait fuir le guignol, président d’Anti-Corrida Gers, et les cinq péronnelles qui l’ont accompagné. Invisibles, muets par peur du ridicule, aussi vite partis que venus, ces pitoyables individus ont contribué à montrer le visage nauséabond de leur mouvement et accessoirement à dégrader le bilan carbone de la planète par leur inutile déplacement.
Bien présentés ,composé
uniquement de novillos d’encaste Domecq, le lot de la famille Jalabert a permis par le
sérieux et la diversité des comportements aux toreros de s’exprimer et au
public de passer une bonne mâtinée.
Le premier léger et gachito
saute dans la cape de Patrick Varin
dès les premières passes. Il prendra avec violence une bonne première pique du
local Laurent Langlois. Le torero a beaucoup d’expérience .Très vite, il
identifie que le toro est meilleur à droite. La charge est courte, mais les séries
sont templées, élégantes. Des dernières passes à gauche ressort une superbe
naturelle. La mise à mort est un peu compliquée et le torero lyonnais ne coupe
qu’une oreille. Le garçon est à revoir l’an prochain pour fêter ses soixante
printemps.
Le second, haut et bien armé,
est compliqué, violent il se retourne vite. Il va
falloir tout le métier de Juan Bautista
pour le canaliser et l’obliger à accepter quelques séries toujours à la limite
de l’accrochage surtout à gauche. Sans arriver à dominer ce manso, l’arlésien
terminera sa faena par de très bons
derechazos. A la mort, le toro est difficile à fixer et l’épée efficace mais prudente.
Une oreille vient récompenser l’application de Jean Baptiste.
Très attendu, le triomphateur
de la temporada dans le Sud Ouest, Juan del Alamo, confirmera qu’il est un des tout meilleurs lidiadores en activité.
Son novillo, joli colorado, sera le meilleur du lot. A la cape on retiendra un
superbe quite par chicuelinas. A la muleta, ce sera un « festival »
de séries croisées, templées, sincères des deux mains .Le torero tirera tout ce
qui était possible d’un noble bicho qui finit complètement dominé. Del Alamo s’est impliqué avec beaucoup de
respect pour le public, comme s’il toréait en 1ère catégorie. C’est
fort justement qu’il est récompensé par deux oreilles après une entière un peu
longue d’effet.
Excellent en 2014 dans ces arènes,
Pablo
Aguado triomphe à nouveau en 2015. Il
touche le novillo idéal pour sa tauromachie. Très noble, un peu faible, il
humilie au point de faire une vuelta de campana. Le début de faena est un peu
désordonnée .Mais, comme le bicho, Pablo va à mas. Les dernières séries sont
superbes avec le temple et la classe qui font de l’ancien protégé de Luisito,
un des novilleros à suivre en 2016.
Trophées maximum après une entière en place et efficace, l’arrastre du
novillo est très applaudie.
Le benjamin du cartel, Adrien Salenc, ne veut pas être en
reste. Il est encore vert mais il exploite bien la noblesse un peu fade de son
adversaire. Tout n’est pas parfait, mais il y a de bons moments dans une faena
qui se termine par une bonne série à droite. La mise à mort en deux temps n’empêche
pas l’octroi de deux oreilles.
L’ensemble des participants
(toreros et mayoral) sont ovationnés en quittant le ruedo.
Comme d’habitude la garbure et la daube partagée entre gens de
bonne compagnie réchauffent les organismes. Vient le temps de se séparer après
avoir échangé quelques derniers souvenirs de cette temporada, on se donne
rendez vous à Rion, l’an que ven, pour conclure une saison 2016 que l’on
souhaite riches en émotions tauromachiques.
La saison n’est pas tout à
fait terminée. Samedi 28 (11h) se
déroulera à Gamarde une fiesta campera avec
Pepe Moral et Jean Baptiste Molas. Le lendemain à Brocas (11h) Tomas Campos,
Alejandro Marcos et Jean Baptiste Molas
affronteront trois novillos de Malabat.
A noter aussi deux ferrades,
le 29/11 chez Jean Louis Darré et le 06/12
chez Malabat.
Certains me l’ont demandé, je
ferai un bilan de la temporada début décembre.
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