VÉRONIQUE HERMANN SAMBIN


Commençons tout de suite par ce qui fâche,pour finir sur les notes positives : les solos des musiciens. Enfin, pour ceux qui font de la musique. Le percussionniste, quand il était enfant, devait taper sur des casseroles, et il n'a pas vraiment changé. Il a tout un tas d'objets bruyants, des grelots, des clés, des appeaux, des sabots de chèvre. Alors quand c'est tout mélangé dans la chanson avec les autres musiciens et la chanteuse, ça va, mais son solo qui a duré 5 minutes, j'ai cru mourir. On voit bien qu'il est resté un gosse qui tape sur une casserole. Avec un peu moins de pénibilité nous avons entendu le solo de la contrebasse. Trop long là aussi. Pareil pour le piano, et également la batterie.
Pour moi une chanson c'est une intro, des couplets et des refrains qui alternent, et terminé. Là les solos qui durent des plombes c'est pénible!!!! En plus c'était inscrit au programme "Véronique Hermann Sambin" et pas "Véro et son orchestre".

Véronique Hermann Sambin a charmé les spectateurs par sa belle voix chaude, et son charme indéniable. Par contre le blouson de la première chanson, un truc tout droit sorti des années 80 et qui lui fait paraitre 20 kg de plus, elle peut le jeter!
Elle a alterné les chansons en créole et en anglais, et vu que je comprends aussi bien l'un que l'autre, j'imagine que ça parlait d'amour, de la vie, de son prochain... Il y avait aussi une chanson en partie en français. Mais ne pas comprendre n'est pas gênant quand c'est aussi harmonieux, fluide, agréable.

Véronique Hermann Sambin nous a demandé si nous parlions créole. Personne. Elle a quand même voulu nous faire chanter quelques phrases. Après un démarrage laborieux, nous y sommes arrivés. Puis elle a fait chanter les femmes seulement. Puis les hommes, et là, catastrophe! Y'a pas à dire ils sont vraiment "toutouni" sans nous, a t'elle conclu. (tout démunis)

J'ai vraiment passé une très bonne soirée au théâtre du Péglé. J'ai pensé à tous ces bons moments que j'y avais passé quand le Festival Arts des Suds pouvait s'y tenir pendant plusieurs jours, tous ces films, tous ces dessins, ces artistes qui sont passés là. J'ai pensé au Panda, qui photographiait les artistes, et où nous avions le temps de nous parler.
Je sais bien qu'un jour Fatima remontera le festival (là elle n'a pas le temps), mais le concert de ce soir y avait toute sa place, et j'imagine combien Véronique Hermann Sambin aurait été heureuse d'échanger avec les festivaliers.

Bref, j'étais nostalgique.

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