LA VOCATION

Sophie Fontanel

Sophie Fontanel écrit comme j'aimerai le faire. Elle raconte dans ses livres successifs ses expériences successives, un peu romancées quand même (on a sa pudeur). Elle me fait l'effet d'une grande sœur, mais du même âge que moi.

Je l'ai découvert, comme beaucoup de gens, quand elle passait avec sa bande à la télévision (enfin c'était la bande à Bonaldi) et avait écrit à cette époque "le plus jeune métier du monde".

Et puis Sophie Fontanel c'est la mode, mais pas forcément le dernier sac hyper cher, Sophie c'est la classe, et la classe ne s'achète pas.

Dans "la vocation" elle parle enfin de mode, de comment ce goût des belles choses lui est venu, d'abord par sa grand-mère, exilée d'Arménie, puis par sa mère, sa tante et Elena.
Et dans ces pages j'ai aussi compris ses moments au magazine ELLE, ce magazine que j'adore. Quand Sophie y a été nommée directrice de la mode, je me disais que ça allait être génial, mais c'est là que j'ai commencé à moins le lire, parce que je ne m'y trouvais plus trop. Et visiblement elle non plus.

Alors j'ai essayé de lire lentement "la vocation", pour que le plaisir dure plus longtemps, mais je suis quand même arrivé au bout. Alors comme j'ai de la réserve, je crois que je vais relire ses autres bouquins!

Et vous, lisez "la vocation" parce que c'est beau.